Oasis

Oasis

Un structure essentiellement récupéré

Le module de Jardin pour la petite oasis est un micro équipement d’accueil pour les activités du Jardin. Dans le même module de micro-architecture nous retrouvons un stockage, un bureau, un espace de cuisine ouverte, des toilettes sèches PMR, et des bacs de compost. Nous avons proposé une structure démontable et légère en métal et bois, qui se pose sur une dalle en béton existante.

Nous avons utilisé comme structure principale des racks industriels récupérés que nous avons adapté et préparé pour le gabarit du projet. Les chutes des racks nous ont permis de designer et construire la table et les bancs collectifs du jardin.

La toiture en vague comme la Halle aux cuirs de la Villette, est réalisée avec la technique de cintrage et soudure à l’atelier.

Le module s’implante au bord de la parcelle et en occupe le moindre espace possible et pour autant accompagne l’appropriation du Jardin dans son ensemble.

Date de réalisation : mai 2019

Lieu : Pantin, 93

 

  • Réemploi 50% 50%
  • Autoconstruction 100% 100%

Le projet a été complètement réalisé par l’équipe de l’atelier Hyper. Les éléments structurels (métalliques) ont été pré-construits à l’atelier et le reste en notablement les parties en bois, sur place.

Jardin Suspendu

Jardin Suspendu

RECLAIM, REUSE

JARDIN VICTOR SEGALEN

PLATEFORME DE MARAICHAGE

 

JARDIN PRODUCTIF

Dans le cadre d’un mouvement Parisien ouvrant la réflexion sur l’aménagement des interstices urbains – notamment des jardins en ville – l’aménagement du jardin Victor Segalen vise à créer les conditions d’appropriation de ce dernier et d’enrichir le programme avec les futurs usagers. Le caractère expérimental du projet, aboutit à un prototype de jardin urbain, préfigurant les possibles.

ESPACE PUBLIC ²

Le jardin constitue un processus inachevé à l’instar de la ville et du commun. Le jardinage, et le maraichage sont une activité « de terrain », ouvert au réel et aux situations. Ils sont un processus de travail permanent. La vision est globale mais l’action localisée. Le savoir allie connaissances théoriques, expérience et intuitions. Planter, élaguer, déplacer sont autant d’actions tactiques que tente le jardinier avec un horizon toujours idéal. Être sur le terrain, expérimenter, présager, dialoguer avec les plantes, les insectes, la terre, la météo… Autant d’éléments extérieurs avec lesquelles il s’agit de faire. Le jardin est un lieu d’expérimentation permanente, et ce à tous les niveaux.

ATELIER EN PLEIN-AIR

Mais il est également la métaphore d’un écosystème tant physique que social et culturel. Et, en tant qu’architectes, nous participons à « outiller » concrètement et en terme de savoir-faire la communauté qui le fait exister et dont il est l’expression. Sa construction a été pensée pour permettre l’appropriation, l’évolution. Nous concevons la structure spatiale et pratique sur laquelle va venir se déployer le processus d’appropriation.

JVS est un lieu tiers où vont s’expérimenter d’autres modes de gestions de l’espace « public » ou justement commun. Son plan masse et sa réalisation permettent une évolution qui permettront à terme de pleinement l’articuler au square adjacent. Il est un objet urbain manifeste et ouvert. La livraison un acte symbolique qui marque la fin mais aussi l’ouverture de potentiel. Les objets construits deviennent constitutifs du nouvel écosystème urbain amené à évoluer. L’architecte parti, c’est un nécessaire travail collectif engageant maitrise d’ouvrage, usagers et collectivité qui s’amorce…

PROGRAMME

Surface Total : 900 m²

Le wagon
Surface  plancher : 19 m²
Dimension intérieure :
Sanitaires : 4.5m²
Atelier : 10 m²
Stockage : 4.5m²
Dimension  extérieure : 10m x 2.3m  H max : 3.3m
Charpente métal, panneaux sandwich, habillage extérieur bois, intérieur bois, toiture zinc.

Cheminement
La déambulation à travers le jardin s’effectue par le passage existant, celui-ci étant rehaussé sur la totalité de la coursive. Un cheminement bois de 160m² au total, longe chaque installation comme une ballade le long du jardin. La terrasse centrale permet d’accueillir les moments collectif

Surface : 140m²

Les plus
Mobilier de jardin
Serre en pleine terre, récupération eau de pluie

 

 

 

.

Date de réalisation :Septembre 2017

Lieu :9 rue Victor Segalen, Paris (75020 )

Commanditaire : Paris Habitat

Contexte : Aménager les toitures Végétalisé, développer la permaculture en ville.

Programme: Terrasse 140m², atelier 10m², serre en pleine terre, sanitaires, stockage, récupération d’eau.

Missions:
– Analyse des besoins
– Définition du programme APS
– Suivie déconstruction caserne de Reuilly, (Paris)
– Définition du protocole de récupération des matériaux
– Coordination techniques
– Suivi de chantier et documentation
– Edition, supports graphiques, communication

Partenaires : Association Multi’colors, APIJ BAT.

Design graphique : Nicolas Bascop

 

 

  • Réemploi 70% 70%
  • Collaborations 80% 80%

@Crédit photo : Christophe Apatie

FAIRE PROJET A L’HEURE DES ECOSYSTEMES

PENSER ET CONSTRUIRE AVEC…

CONTEXTE

Le projet se définit du point de vue d’un territoire concret, culturel mais également conceptuel dans le sens ou il se construit dans une écologie spécifique. Le dessin et le chantier s’engagent dans, avec et pour un contexte local en appréhendant ses dimensions environnementales, économiques, sociales mais également culturelles et par extension citoyennes. L’acte de construire est un acte fort qu’il s’agit de penser en préservant et en ménageant le territoire d’intervention mais également comme l’opportunité de révéler et activer des dynamiques d’ordre multiple.

ACTEURS

Construire est l’occasion de faire communauté, de transmettre, d’impliquer… Tant dans le temps de sa conception que dans celui de sa production. Le projet est l’occasion de stimuler une créativité et une intelligence collective. Il constitue le ferment d’existence d’une nouvelle communauté (d’usagers d’acteurs…).

L’architecte a pour responsabilité de penser les conditions d’existence de son projet. La responsabilité ne porte pas simplement sur une décennale mais est traversée d’enjeux éthiques. Le projet participe de cet écosystème global mais interpelle une nécessaire prise de position et choix d’« entrées » : enjeux technologiques, problématiques environnementales, enjeux sociaux et politiques… Pour notre part, le projet a d’abord pour vocation à participer à un mieux vivre ensemble et à faire monde commun, problématiques avant tout culturelles et sociales mais engageant en profondeur les questions techniques et théoriques.

Construire est l’occasion d’apprendre et de transmettre, d’échanger. En ce sens, le temps du chantier constitue un moment clés dans lequel engagé des dynamiques de formation mais également des dynamiques d’expérimentation concrète pour des entreprises et des maitrises d’ouvrages en recherche de nouvelle manière de faire.

REEMPLOI

Construire est aussi le moment de questionner nos discours et nos savoir-faire, d’éprouver une pratique d’architecte. Par exemple, que signifie construire en réemploi ? La question ne porte pas tant pour nous sur qu’est-ce qui se démonte et se remonte, sur ce qui se valorise que sur qu’est-ce que signifie construire avec cette matière première constitutive de nos environnements urbains. À l’instar des architectes qui explorer la véracité des matériaux et composant. Faire en réemploi est une manière pour nous de réengager très concrètement notre pratique et nos savoir-faire d’architecte. Dans une période où l’architecture est soumise au catalogue et à la norme, il s’agit pour nous de réengager une tradition de l’intelligence et de l’expérimentation constructive. Dans l’exemple de JVS, faire en réemploi sous forme de chantier-école constitue un exercice manifeste d’architecture dont l’expression construite constitue le résultat une manière singulière de faire projet.

Le réemploi constitue une forme d’éthique mais incite également une recherche plastique. Elle appelle également un processus de conception singulier qui affirme l’itération, l’expérimentation comme constitutive de la pratique. Nous ne sommes pas dans une pensée du catalogue où l’architecte assemble les produits finis et normés, « innovants » et durables.

Il n’est pas question ici d’innovation mais d’intelligence, intelligence dans la conception et dans le dialogue avec les autres acteurs (BET, maitrise d’ouvrage…). Chaque projet réaffirme sa singularité, chaque construction est résolument unique. À l’enjeu éthique s’associe la réaffirmation d’un métier et de son exigence.

.

 

@Crédit photo : Christophe Apatie

Baleine Verte

Baleine Verte

CONSTRUIRE SON JARDIN AVEC LES RESSOURCES LOCALES

LA BALEINE VERTE

Ouvert en été 2014, le jardin partagé de la Baleine Verte est porté par une association du 12ème arrondissement de Paris.

Les premiers aménagements ont été réalisés au printemps dernier (carrés de jardinages collectifs, carrés individuels, espace à compost, petit abris à outils). Néanmoins, les usagers souhaitent poursuivre l’aménagement du jardin partagé avec une terrasse, un jeu pour enfants, une marre, etc.

INTENTION

YA+K accompagne le Concours «Ré-emploi de Matériaux ? Grand concours de structures de jardin !» lancé par l’ Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Concrètement, YA+K encadre une série d’ateliers pour donner vie au projet retenu, offre des conseils techniques, conseils matériaux, tout en gérant la mise en place d’ateliers hebdomadaires et l’accompagnement au cours de la mise en œuvre.

Il s’agit donc aussi bien de conseiller l’équipe paysagiste-étudiante à la faisabilité du projet, tant par sa technicité que par son accessibilité pour les usagers du jardin – que d’encadrer les ateliers de co-construction du projet par les habitants.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Paris 12ème (75)

Contexte : Aménagement d’un jardin partagé, chantier participatif.

Programme: Terrasse 70m², mare, cabane enfants, stockage.

Participants : Association Baleine Verte, Claje.

Commanditaire : Paris Habitat

Partenaires : Paris Habitat, GTM démolition. École nationale supérieure du paysage de Versailles

  • Réemploi 30% 30%
  • Participation 100% 100%

MATÉRIAUX ET RÉEMPLOI

Le jardin est situé au cœur d’une ensemble d’immeubles (R+14) actuellement en chantier de rénovation, produisant un important volume de matériaux. En partenariat avec Paris Habitat (propriétaire du terrain et des bâtiments), et GTM (entreprise de travaux chargée du chantier de mise aux normes thermiques du site), une partie du projet d’aménagement du jardin partagé est donc réalisée à partie des «déchets», des matériaux issus du chantier. Le bois présent sur le site (section 3X3 L = 2.50) sert à tout les éléments structurels.

CAHIER DES CHARGES

Terrasse = de 40 à 60 m²

Stockage = de 16 à 20 m²

Tables de rempotage

Cheminement – emmarchements

Divers mobiliers

Rez-de-jardin

Rez-de-jardin

REAPPROPRIATION D’UNE DALLE DELAISSEE

REZ-DE-JARDIN

UN NOUVEAU JARDIN, UN NOUVEL ESPACE PUBLIC

Les dalles présentent souvent des caractéristiques similaires : traversées brièvement, elles sont souvent délaissées, sous-pratiquées et inadaptées aux nouveaux besoins des habitants. Néanmoins, elles présentent des potentiels non négligeables: lieu de passage obligatoire pour les habitants, leurs superficies en espace public sont importantes.

La métamorphose d’un espace urbain et hostile en un espace de jardinage et de sociabilité s’adosse sur la mise en œuvre de conditions propices pour les habitants, associations, et acteurs locaux à s’approprier cet espace et d’y créer un lieu de vie commun. L’espace de jardinage devient ainsi un outil pour construire un lieu d’échange convivial autour des problématiques du recyclage et du développement durable.

Date de réalisation : 2015-2016

Lieu : Bagnolet (93)

Commanditaire : Ville de Bagnolet

Prix : Prix de la Solidarité, Fondation Véolia; Lauréat de l’appel à projet COP21, Seine-Saint-Denis; Contrat de Ville, CUCS, Seine-Saint-Denis

gif-yak-blog

  • Réemploi 60% 60%
  • Participation 30% 30%

Au-delà de la revitalisation de la dalle Maurice Thorez, cette action propose de développer des dynamiques de réappropriation et d’implication citoyenne qu’il s’agisse soit de l’ espace quotidien ou d’une manière plus large de la Rénovation Urbaine en cours. En passant par des ateliers de jardinage et de construction, il s’agit d’encourager la participation et l’implication des habitants dans l’amélioration/animation de leur quartier tout en infusant une culture et des pratiques responsables (recyclage, éco-gestes, économie locale, …)

Le projet se conçoit comme le moteur d’une dynamique citoyenne dont le premier rôle revient donc bien aux usagers afin d’ y construire un lieu convivial d’activités ludiques autour du jardinage pratiqué et fabriqué par les habitants.

Plage Arrière

Plage Arrière

S’APPROPRIER LES ESPACES VACANTS

LA PLAGE ARRIÈRE

LE JARDIN PRODUCTEUR DE SOCIABILITÉ

La Plage Arrière est à la fois un jardin partagé, un lieu de convivialité, de festivité ainsi qu’un relai AMAP. Entretenu par une association, le jardin manque néanmoins d’aménagements pour accueillir dans de bonnes conditions les différentes activités liées à l’écologie urbaine et de loisirs.

L’une des installations vétustes a disparu lors d’un incendie involontaire. L’association le Jardin du Plateau souhaitait donc disposer d’aménagements adaptés à sa volonté de proposer des activités diversifiées pour capter un plus nombre d’habitants.

 YA+K a donc accompagné l’association de la définition du projet, des besoins, de la clarification du programme, à la construction des structures et à la réalisation des aménagements.

Date de réalisation : 2015

Lieu : Bagnolet (93)

Commanditaire : Association Jardin du Plateau

  • Réemploi 70% 70%
  • Participation 30% 30%

La Plage Arrière s’est implantée sur une friche urbaine, une parcelle en lanière, un lieu situé entre le jardin, le végétal, l’urbain, le minéral. Les choix matériaux font donc écho à l’environnement du projet : un squelette architectural métallique (minéral) habillé de bois (issu du végétal).

Les dispositifs de jardinage sont en partie réalisés avec des matériaux issus du réemploi (notamment les volets). Ces micro-architectures deviennent ainsi la démonstration des valeurs que l’association locale souhaite promouvoir.

Déclinées en trois modules, les constructions se déploient et se referment en fonction des activités de l’association.

Le premier module se greffe à une ancienne construction du jardin pour accueillir une cuisine en plein air, une bibliothèque et une terrasse pouvant faire office de scène pour de petites représentations. Le second module profite lui d’un bar abrité des intempéries pour l’AMAP, d’un espace de stockage et d’un récupérateur d’eau. Le dernier module accueillant pour sa part des toilettes sèches et le nouveau poulailler-clapier.