Mobiliers à danser

Mobiliers à danser

MOBILIERS, SUPPORTS DE CRÉATIVITÉ

COMPOSANTS URBAINS A DANSER

CONCEVOIR ET RÉALISER DES MOBILIERS

Des enseignants du DSAA Alternatives urbaines souhaitent que les étudiants travaillent sur un projet de la phase de conception à la phase de réalisation.

L’objet de la commande est alors de réaliser des mobiliers urbains sur la thématique du mouvement et de la danse, pour des représentations chorégraphiques.

 

Les élèves ont alors été guidés dans la définition du mobilier urbain, dans le respect du sujet, la pérennité du mobilier et la faisabilité du projet par rapport aux ressources matériels disponibles.

Les étudiants ont ensuite réalisé le projet à l’échelle 1 :1, expérience formatrice dans l’apprentissage d’outils manuels mais aussi dans la perception de l’espace, et les exigences d’une commande.

Date de réalisation : 3 au 8 octobre 2014

Lieu : Vitry-sur-Seine (94)

Commanditaire : Lycée Chérioux, lycée des métiers de l’habitat et de l’aménagement urbain

  • Réemploi 10% 10%
  • Participation 0% 0%

Le workshop s’est terminé par une représentation chorégraphique expérimentale avec les mobiliers produits.

Les structures ont été pensées comme pérennes, dans la perspective de les réutiliser lors de manifestations organisées par le conservatoire de danse de Vitry-sur-Seine.

Amalgame

Amalgame

S’APPROPRIER LES LIEUX

AMALGAME

STAR COMMUNITY

L’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne souhaite concevoir des ateliers de rentrée, les «Days» comme des temps d’installation et de prise de marque au sein de l’école, où il est question de visualiser celle-ci comme un premier lieu d’exposition à part entière et de l’utiliser comme sujet principal de la réflexion collective.

L’installation proposée prend alors place au sein même de l’établissement, dans ses couloirs, salles de classe, escaliers, se composant même d’objets déjà là. Il s’agit de mettre en mouvement l’école par ses futurs utilisateurs, et de donner vie aux éléments qui la composent.

L’installation artistique mobilise l’école comme support et sujet principal de la réflexion collective en y injectant la thématique – Star Community, Amalgame ? – et ainsi d’en faire un lieu d’exposition vivant et actif.

Date de réalisation : Du 15 au 19 septembre 2014

Lieu : EESAB, site Brest (29)

Commanditaire : EESAB, École Européenne Supérieure d’art de Bretagne

  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 100% 100%

WORKSHOP

Dans un premier temps, un inventaire des ressources disponibles, les espaces de l’école, les outils, et le matériel, dresse les composants de base de la future installation.

Comme un clin d’œil, Amalgame réutilise les systèmes du dernier workshop FIR – colliers de serrage et sangles et ainsi relance une volonté de faire ensemble et une dynamique de travail : symboliquement le workshop (re-)assemble : le collectif se (re-) construit.

Le rassemblement d’objets hétéroclites compose différentes pièces qui sont autant le symbole et la « démonstration » d’un collectif en devenir – d’une Star community avec tous ses paradoxes.

Sur cette base, les premières esquisses et expérimentations constructive sont alors être réalisée. Les jours suivant sont consacrés à la réalisation de l’installation in-situ. Le format produit est le fruit du travail mené sur place et collectivement.

Avec la fin du workshop, l’installation se décompose, chaque élément retrouve alors son quotidien dans l’attente de futures expérimentations.

Dzo Projet

Dzo Projet

PUBLIC (PLUG-IN) SPACE

DZO PROJECT

GRID CONSTRUCTION

Le DZO project conçu et réalisé au cours des 3 jours du 72HUA (http://www.72hoururbanaction.com/) est composé d’une collection de prototypes de mobiliers urbains répondant aux besoins d’un espace public peu aménagé.

Le second axe de réflexion porte sur l’aménagement des limites entre espace privé et espace public, concrétisé par l’aménagement de mobilier travaillant cette limite.

Date de réalisation : 2011

Lieu : Bat Yam, Tel Aviv, Israel

Commanditaire : 72 Hours Urban Action

gif-yak-blog

  • Réemploi 50% 50%
  • Participation 0% 0%

LA GRID

Le matériau de base utilisé est le treillis soudé. Matériau de gros œuvre, il est devenu pour ces prototypes une structure filaire légère offrant une porosité entre les éléments et valorisant ainsi les pratiques offertes par les différentes déclinaisons de mobiliers proposées.

L’esthétique développée propose d’explorer le potentiel poétique des matériaux bruts. Cette recherche fait écho à la recherche-action Plateau d’Eté qui questionne le potentiel plastique du chantier.

La trame de la GRID participe en outre à définir un module de base permettant d’explorer ensuite des processus de réalisation systématisés et des échelles multiples.

MAP

MAP

OUTIL DE RÉFLEXION TERRITORIALE

M.A.P.

MOBILE ACTING PLAN

Pensée comme un outil, la MAP se veut un objet dynamique de réflexion et de travail pour le projet Smart City. Sans lieu de travail et d’atelier fixe, le fil directeur du projet Smart City reste son territoire. La MAP a donc été imaginée comme un objet pratique, mobile et modulable pouvant s’adapter aux différentes situations de travail : réunion collective, activité individuelle, grande salle de travail, décomposition des équipes…

Smart City, projet nomade, avait besoin d’un espace/objet de travail et d’exposition permettant de rendre compte et de travailler la consistance et la totalité du territoire.

Meuble de 4m sur 1,2m, la MAP se répartit en différents modules, en tranches de territoire mobiles pouvant se disperser dans l’espace de travail.

Assemblée, elle constitue un plan de travail collectif permettant de réunir autour du territoire – chercheurs, artistes, habitants, etc. – afin de discuter, d’échanger, d’intervenir par le dessin, le collage, la photo…

Décomposée, elle structure l’espace de travail collectif et réorganise les modalités de ce dernier, tout en gardant le territoire considéré et les lieux concernés comme support d’activité.

La MAP constitue une forme d’objet médiateur structurant l’espace et ses usages, le dialogue entre spécialistes. Elle s’adapte au processus de travail continu, aux recompositions permanentes des équipes, aux projets et aux lieux de réflexion.

Date de réalisation : 2012

Lieu : Cité internationale universitaire de Paris, Paris (75)

Commanditaire : DEDALE

  • Réemploi 25% 25%
  • Participation 0% 0%

CARTOGRAPHIE A DIMENSION CORPORELLE

Travailler dans la Cité mais aussi travailler sur la Cité: la M.A.P. répond à une volonté de ré-articuler cette pratique/pensée par le bas – pratique des lieux, marche géolocalisée… – avec une pensée par le haut : vision satellite, stratégie globale… Par ailleurs, la M.A.P. réintroduit par son échelle la dimension corporelle. Elle structure l’espace et impose, dans le cadre de l’assemblage total de se pencher sur le territoire de travail.

L’objet, à l’échelle du corps, permet d’intervenir directement sur la carte géante. Forme d’intervention ludique, tactile et concrète sur le territoire cartographié. Il questionne l’articulation entre échanges directs, tactiles et collectifs et usages des outils virtuels.

La M.A.P pose cette question des sauts d’échelles permis par ce nouveau type d’outil, tout comme le lien entre outils virtuels et rapport tactiles aux territoires. Elle exprime de manière concrète les nouvelles modalités de travail et de connexions entre tranches et strates d’un territoire. Mobile, fragmentable, la cartographie se compose, se recompose, s’enrichit, se travaille dans un processus permanent.

FLÜR

FLÜR

PROTOTYPE DÉMONTABLE ET MOBILE

JARDIN A TOUS LES ÉTAGES

 

FORME
Par principe, nous recherchons une forme qui soit réactive, flexible, adaptable. Concevoir un prototype revient toujours à combiner une part de générique et de variable (mobile, reproductible) avec une part de spécifique et de « situé » (propre au lieu). Une structure de ce type pourra se répéter, se découper, s’agrandir, se réduire, ou encore se déplacer, mais on pourra aussi en préciser les usages et les types de plantations selon les lieux où elle s’implante.

FLÜR est constitué d’une structure ouverte, d’échafaudage, modulable, montable et démontable, légère et peu coûteuse, pouvant ensuite être hybridée ou enrichie par des constructions en bois ou des suspensions, et ainsi accueillir divers types de contenants, jouant des formes et des hauteurs, destinées à la plantation comme à d’autres usages
.

 

PROGRAMME

FLÜR est un objet expérimental  qui est à la fois jardin, abri, mobilier, architecture, sculpture, belvédère, atelier ou promenade, et dont la forme fait le lien entre le végétal, le domestique, l’espace public et la ville.

FLÜR est un étagement vertical qui fait écho au site en s’installant sur le toit-terrasse des garages, à la charnière entre la cour, l’immeuble et le talus, répondant ainsi à la topographie du lieu.

FLÜR est un jardin prototype démontable et mobile : sa présence questionne chaque lieu d’installation d’une manière spécifique et demande donc un travail d’intégration.

FLÜR est également une sorte d’échantillon de milieux végétaux possibles, d’usages à inventer, un test à échelle réelle d’une stratégie qui pourrait prendre plus d’ampleur et avoir vocation à se pérenniser, ici ou ailleurs.

FLÜR donne le rôle principal à des plantes ordinaires, choisies pour leur capacité d’adaptation et leur présence spatiale, et non pour leur statut.

FLÜR est un moment collectif, un chantier ouvert et partagé avec des habitants, des professionnels, des étudiants et des associations, dans le cadre d’un workshop qui met en valeur le temps de la fabrication du jardin autant que le temps de son exposition.

FLÜR est un jardin qui cherche à susciter des réactions et des initiatives au sein des habitants de l’immeuble, pour imaginer d’autres vécus de la cour, au-delà du temps de l’été 2014.

 

 

Date de réalisation : 2014

Lieu : Lausanne, Suisse

Commanditaire : Biennale des Jardins de Lausanne, Landing

Partenaires : Margaux Vigne (paysagiste)

  • Réemploi 40% 40%
  • Participation 50% 50%

JARDIN VERTICAL

La verticalité est aussi une expérimentation sur la forme même
d’un jardin. Vertical n’est pas ici à prendre au sens de mur végétal, mais plutôt comme un étagement, une composition faite de couches horizontales, comme on peut l’observer dans un milieu forestier (stratification du sous-sol jusqu’aux cîmes).
Cela permettra donc un jeu sur les différences de lumières, d’humidité, de types de sols, et donc de plantes et plus largement de micro-jardins, rendus cohérents par leur appartenance à une structure globale.