Chrisalid Van

Chrisalid Van

GREEN GUERILLA

CHRISALID VAN

PARKING DAY

Initié depuis plusieurs années par le collectif américain Rebar à San Francisco, PARK(ing) DAY est un événement mondial qui le temps d’une journée métamorphose les places de stationnement en espaces verts, de détente, de festivités artistiques, etc.

Dans la veine des actions de Green Guerilla, citoyens, artistes, activistes et autres Guerilla Gardeners ont donc tenu en haleine Paris et plusieurs villes françaises en occupant le bitume de places de parking par la création temporaire d’espaces végétalisé et conviviaux.

Au-delà de la performance, PARK(ing) DAY est l’opportunité de réfléchir sur la place accordé à la voiture en ville, de re-questionner le partage de l’espace public entre piéton et automobile, et de proposer des alternatives éphémères.

 

Date de réalisation : 2010

Lieu : Paris (75)

Partenaire : DEDALE

  • Réemploi 10% 10%
  • Participation 100% 100%

BUBBLE GAMES

Chrisalid Van a la forme stéréotypée du camion, mais sa fonction est toute autre : c’est un jeu pour les enfants.

Le système de soufflerie fonctionne en permanence pour garder la forme stable, mais il est aussi utilisé afin de faire valser les ballons à l’intérieur dans tous les sens.

C’est en fait une proposition ludique de réappropriation de l’espace public.

KICKART

KICKART

KICKART

L’ART EN MOBILITÉ

KICKART est une galerie mobile : déambulant dans l’agglomération parisienne, KICKART propose et provoque des rencontres entre l’art contemporain et les publics « éloignés » (ne fréquentant habituellement pas les lieux d’art contemporain).

L’association TRAMAR mobilise cet outil de médiation entre l’art et le public. KICKART en tant qu’objet physiquement présent dans l’espace public est à la fois une galerie mobile s’installent hors des espaces habituels d’exposition et un support d’ateliers destinés à créer une rencontre, un dialogue entre l’artiste et le public.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Bagnolet (93)

Commanditaire : TRAMAR

  • Réemploi 80% 80%
  • Participation 50% 50%

YA+K a donc accompagné l’association TRAMAR à définir ses besoins, à évaluer la faisabilité technique et financière associé à une sensibilité écologique (autour du réemploi mais aussi avec l’usage d’un panneau photovoltaïque) et à métamorphoser la simple caravane en galerie mobile (dépose de l’isolation, découpage de la taule, installation électrique…).

Amalgame

Amalgame

S’APPROPRIER LES LIEUX

AMALGAME

STAR COMMUNITY

L’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne souhaite concevoir des ateliers de rentrée, les «Days» comme des temps d’installation et de prise de marque au sein de l’école, où il est question de visualiser celle-ci comme un premier lieu d’exposition à part entière et de l’utiliser comme sujet principal de la réflexion collective.

L’installation proposée prend alors place au sein même de l’établissement, dans ses couloirs, salles de classe, escaliers, se composant même d’objets déjà là. Il s’agit de mettre en mouvement l’école par ses futurs utilisateurs, et de donner vie aux éléments qui la composent.

L’installation artistique mobilise l’école comme support et sujet principal de la réflexion collective en y injectant la thématique – Star Community, Amalgame ? – et ainsi d’en faire un lieu d’exposition vivant et actif.

Date de réalisation : Du 15 au 19 septembre 2014

Lieu : EESAB, site Brest (29)

Commanditaire : EESAB, École Européenne Supérieure d’art de Bretagne

  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 100% 100%

WORKSHOP

Dans un premier temps, un inventaire des ressources disponibles, les espaces de l’école, les outils, et le matériel, dresse les composants de base de la future installation.

Comme un clin d’œil, Amalgame réutilise les systèmes du dernier workshop FIR – colliers de serrage et sangles et ainsi relance une volonté de faire ensemble et une dynamique de travail : symboliquement le workshop (re-)assemble : le collectif se (re-) construit.

Le rassemblement d’objets hétéroclites compose différentes pièces qui sont autant le symbole et la « démonstration » d’un collectif en devenir – d’une Star community avec tous ses paradoxes.

Sur cette base, les premières esquisses et expérimentations constructive sont alors être réalisée. Les jours suivant sont consacrés à la réalisation de l’installation in-situ. Le format produit est le fruit du travail mené sur place et collectivement.

Avec la fin du workshop, l’installation se décompose, chaque élément retrouve alors son quotidien dans l’attente de futures expérimentations.

FIR

FIR

QUESTIONNER PAR L’ACTION

FIR

FORCE D’INTERVENTION RAPIDE

Objet à forte valeur symbolique tant sociale (inclusions, exclusions, limites, …) que politique (contrôle, coercition, maitrise des occupations temporaires à valeur festive ou revendicative), la barrière anti-émeute est ici utilisée pour produire un dispositif qui possède à la fois un intérêt plastique (réflexions sur la définition d’une sculpture dans l’espace public) et une valeur performative (la production d’une installation dans l’espace public en tant que « manifestation »).

L’espace public, lieu par excellence de la confrontation et de l’altérité, incarne ce qui fait société.

Date de réalisation : du 10 au 16 mars 2014

Lieu : Place de la Liberté, Brest (29)

Commanditaire : EESAB, École Européenne Supérieure d’art de Bretagne

  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 100% 100%

WORKSHOP

Le temps d’une semaine, les étudiants de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne ont été invités à réaliser une installation « monumentale » et « réversible » dans un espace public symbolique de la ville (la Place de la Liberté) avec un matériau emblématique de la gestion de l’espace public et de ses usagers : la barrière anti-émeute.

 

A l’issue de l’événement, les 200 barrières et les sangles composant l’installation sont restituées en l’état, l’installation étant ici autant un processus collectif, la production d’un « objet public », que celui d’une performance.

ZANT

ZANT

INSTALLATION EN KIT POUR L’ACTIVATION D’UN FABLAB

Dans le cadre de la ZAT Montpellier, YA+K a été sollicité pour formuler une proposition de projet d’une architecture faisant la démonstration des processus de (re-)production fondés sur une démarche de création Do It Yourself et intégrant les nouvelles technologies.

UNE EXPOSITION ACTIVE

L’installation FOURMI «ZANT» prend place au sein de la cour du collège De La Salle. Durant deux jours, ZANT accueille une exposition performative portant sur la rencontre de l’état d’esprit DIY avec les nouvelles technologies et le web 2.0.

L’installation peut héberger un ensemble de machines qui, fonctionnant en direct, permettront d’appréhender concrètement les capacités de ces nouveaux outils en matière de création et d’échanger avec leurs concepteurs.

Active de jour comme de nuit, le corps de la FOURMI ZANT exposera et infusera dans la ville de cet état d’esprit DIY par la monstration de ces nouveaux outils et la diffusion de sources et ressources pour faire soi-même.

Architecture démonstrative, des temps de rencontre spécifiques permettront d’explorer les nouveaux enjeux et les perspectives que soulève le DIY.

 

Une scénographie globale – singularisant l’installation au regard du contexte et des intentions posées  affirmera la dimension plastique et performative de cet espace temps dont l’installation constituera le centre.

Conçu de concert avec le FabLab local, le scénario global définira les principaux éléments du dispositif (machines exposées, médiations, …) qui s’articuleront aux autres éléments de présentations/explications (concepts clés, …)

Les éléments textuels feront, au même titre que les machines, partie intégrante de la scénographie centrée sur l’installation. Constituant des formes de lignes directrices, celles-ci enrichiront la composition spatiale graphique qui afin de mettre en lien les divers éléments d’usages et à créer une cohérence et une tenue globale de l’espace activé.

Date de réalisation : 2013

Lieu : Montpellier

Contexte : Festival ZAT

 

  • Réemploi 15% 15%
  • Participation 40% 40%

UNE PRODUCTION COLLECTIVE INFUSANT LE TERRITOIRE

Les visiteurs pourront découvrir de manière ludique les nouvelles dynamiques du DIY 2.0 et observer ses mécanismes de reproduction : les machines assistées par ordinateur créer en direct des éléments qui – symboles des micro-utopies et de leur fourmillement – seront offerts aux visiteurs qui infuseront la ville de leur présence.

Par ailleurs, il est proposé d’intégrer un atelier de production de mobiliers où les visiteurs pourront participer et réaliser des assises qui équiperont et occuperont l’espace. Dans une logique DIY, le dispositif collectif commencera à produire son propre espace de rencontre et d’échange.

UNE ENTRÉE SUR LA THÉMATIQUE DU DIY A L’ÈRE DU 2.0

Positionnement politique et économique qui replace l’homme et la communauté au centre de notre système, le DIY est une philosophie de l’action qui envisage les questions du manque (de moyens) et du surplus (de matières, de structures, …) comme une richesse.

Le DIY nous invite à ré-interroger nos modèles d’apprentissage et de transmission, re-penser nos manières de consommer, imaginer d’autres rapports aux autres, ré-utiliser les matériaux et objets disponibles en les détournant, en les décomposant…