Grande Surface

Grande Surface

Mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la conception et la réalisation d’un projet d’urbanisme transitoire.

 

Le quartier du Val Fourré

Conçu en 1971, La Dalle Clémenceau est  un îlot de 5.4 ha qui constitue le centre historique du quartier du Val Fourré. Il regroupe  l’essentiel de la fonction commerciale du quartier. 
La place Clémenceau, est un espace public certes majeur du quartier mais qui s’avère être minéral, peu aménagé et vieillissant voir complètement dégradé. D’autres paramètres sociétaux  amèment à repenser cet espace: une reflexion est ménée sur la place des femmes et des filles, sur la place des enfants et des adolescents pour intégrer et trouver une place pour tout les publics. 

Urbanisme sur dalle

Sur le plan environnemental, la dalle Clémenceau cristallise les enjeux d’îlots de chaleurs urbains. Les sols imperméables et les bâtiments stockent la chaleur et la restituent la nuit, limitant la redescente en température. La végétation a un développement limité du fait du manque d’espace au sol, de l’air sec et du manque d’ombre.

Un besoin d’espace public

Malgré ce portrait négatif, son dynamisme commercial est remarquable. Les besoins en terme d’espace public sont présents et il s’agit pour nous de ; redonner à la dalle son statut de place, faire vivre un espace public conséquent à l’échelle du quartier, la dalle est une place, amener du public au centre la place, rassembler et en même temps donner une place à chacun-nes.

 

Axes d’étude, enjeux

> Amorcer un changement, enrichir le projet de transformation global de la dalle Clémenceau
> Réduire l’îlot de chaleur urbain et l’ensoleillement
> Offrir un espace public appropriable par une pluralité d’individus
> Donner l’envie de se poser, dans un espace public structurant pour le quartier
> Améliorer l’aspect général du site et le cadre de vie pour l’écosystème local
> Créer de l’animation et engager des dynamiques avec des structures locales

 

Dates  : De janvier 2024 Mars 2025

Lieu : Place Clémenceau, Boulevard Georges Clemenceau, Mantes la Jolie (78)

Contexte : Projet de renouvellement Urbain ( NPNRU)

Missions :

  • Diagnostic du site et des usages
  • Programme d’actions en urbanisme transitoire
  • Conception et réalisation des aménagements – pose et fourniture sur site
  • Etude technique
  • Chantiers participatifs
  • Evaluation – retours sur expérience

Matrise d’ouvrage : EPFIF
Maitrise d’oeuvre : YA+K
MOE Paysage : Leonard N’Guyen Van Thé
BE: BMB Structure, ANCO
Chantiers Paticipatifs: YA+K
Partenaires : Ville de Mantes la jolie, Association A2L

 

  • Changement d’usages 75% 75%
  • Partenariats locales 80% 80%

Une forte centralité à l’échelle du quartier; une forte attente en terme d’espace public.

Les usages collectés sur la Place

L’installation parcourt la place, elle se traverse, franchie et décentralise.

GRANDE SURFACE

Ingrédients  :

  • UNE OMBRIERE

La création d’une ombrière, outre son usage en été, permet de créer un élément structurant afin de lier l’installation et de créer une couverture capable de rassembler les différents usages.

  • DEUX GRANDES ZONES DE CONVIVIALITE

La toiture qui traverse la dalle créee deux espaces de rencontres de part et d’autre du bac central. Les espaces sont mixtes, ludiques et proposent différentes endroits pour se poser, se rassembler :

– Comptoirs / mange debout
– Grande table
– Assises collectives et bancs
– Bancs existant avec ajout de dossier
– Module ludique

 

 

  • UNE PASSERELLE

La passerelle permet de parcourir l’installation et de créer des continuité, c’est un élément ludique, les enfants traversent, sautent, courent. La passerelle permet aussi de s’approcher un peu plus près des espaces végétalisés.

  • LA VEGETALISATION

La végétalisation apporte beaucoup de qualité à l’espace, esthétique et de bien être global. L’ilot centrale est RE-végétalisé, avec une végétation plutot basse qui permet de voir et de gérer. Puis des jardinières sont disposées autour de l’installation jouant le role de filtres visuels afin de créer plus d’intimité au centre de la place.

  • LE MARQUAGE AU SOL

Le marquage au sol est un élément ludique fort. Il enmenè l’utilisateur vers le centre de la place, depuis les entrées pricipales, puis créee de zones, des placettes, il définie et structure l’espace.

Mode d’emploi 

 

Démarche participative

Partenaires :

  • Associations A2L
  • Centre de Vie Sociale Aimé-Césaire
  • Association des commerçants de la dalle
  • Centre culturel Le Chaplin

Plusieurs moments collectifs ont été organisés afin que les différents publics soient impliqués; visiter et raconter l’espace, débattre en ouvrir la question vers de nouveaux usages, faire ensemble et construire concrètement des aménagements.

Les ateliers de diagnostic

Les objectifs de ces temps d’échanges sont de comprendre l’appropriation de la Dalle Clémenceau par les déplacements, les pauses, les usages des différents publics sur cet espace et définir collectivement les intentions en termes d’aménagements, matériaux, couleur, type de proposition. Plusieurs support et plans seront présentés.

Chantier participatif

Pendant le chantier, L’association A2L s’est mobilisée  pour réaliser les mobiliers, assembler, fixer, poncer, huiler, peindre… tout est arrivé en kit. Une équipe de cinq adolescents, voisins du quartier, se sont investit avec nous pour aménager la Place Clémenceau.

Plantation collective

Pour finaliser l’installation, les familles voisines, invitées par le centre de vie sociale Aimé Césaire nous on rejoint au centre de la place pour planter. Historiquement des arbres étaient au centre, donc l’action de végétalisation était symbolique en ce sens que renaturer fait revivre et participe réellement à la structuration de l’espace.

Evaluation

( en cours )

 

 

 

 

 

Quatre Chemins

Quatre Chemins

MISSION  DE CONCERTATION SUR L’AMÉNAGEMENT DES TROTTOIRS ET  DU STATIONNEMENT DANS LE CADRE DE LA REQUALIFICATION DE LA RD932

Lors de l’élaboration du Plan-guide de la RD932, les Villes et EPT se sont montrées demandeuses de propositions concernant les espaces dont elles ont la gestion, afin d’être en capacité de formuler des orientations claires quant à la conception des aménagements, type de mobilier, des revêtements de sols…

Le réaménagement à venir de la séquence Quatre Chemins à Aubervilliers et Pantin est l’occasion d’engager une démarche de concertation avec les habitant.es sur les usages, le type de mobilier, son rôle et son emplacement, sur l’aménagement paysager des trottoirs, mais aussi sur des modes innovants de gestion et d’occupation des espaces de voirie.

Le bilan de ces expérimentations et de concertation usagers vise à donner des orientations d’aménagement sur les espaces dédiés aux piéton.nes et à alimenter les études techniques réalisées en phase de conception de l’avant-projet de requalification.

Cette mission a abouti à la formulation d’orientations d’aménagements et d’usages en poursuivant ces objectifs :

  • Affiner la conception des espaces piétonniers
  • Tester des aménagements & mobiliers in-situ, donnant lieu à des prototypes pour les Villes
  • Proposer des dispositifs de gestion
  • Favoriser l’appropriation et avoir un retour sur expérience des usagers

 

Dates de l’étude : 2021

Lieu : Quartier Quatre Chemins

Contexte : Requalification de la RD932

Missions :

  • Diagnostic partagé
  • Expérimentation in-situ
  • Préconisations d’aménagement

Commanditaire : Département Seine-saint-Denis

Associé : La Belle Friche

  • Participation 70% 70%
  • Programmation 30% 30%

DÉMARCHE PARTICIPATIVE

IN-SITU

Cette mission vu naitre une méthodologie multi-forme afin de permettre aux habitant.es du quartier de pouvoir réagir sur leurs réalités du quotidien ainsi que les attentes vis à vis de la future avenue Jean Jaurès. Nous avons privilégié une participation in-situ afin de sortir des canaux de concertation dit « classique » qui ne permettent souvent pas d’avoir une  bonne représentation de la population.

PRÉCONISATIONS & PREFIGURATION 

Garantir un espace fonctionnel pour toutes les personnes qui fréquentent le quartier

Cette requalification de la RD 932 a pour objectif premier de pacifier et de redonner la priorité aux piétons.ne.s et à la vie sociale du quartier dans des espaces publics en plein coeur d’une centralité commerciale et qui concentrent de
nombreux transports collectifs. Les zones animées générant de l’intensité urbaine sont souvent celles qui sont agréables car dynamiques et plus sûrs car les usagers et usagères portent attention aux autres.
L’arrivée de cette requalification invite à repenser l’organisation de cet espace et se veut intégrée à une démarche collective qui est engagée depuis juillet 2021.
Les habitant.e.s et usager.ère.s de ce quartier doivent être le moteur de ce changement de dynamique.

L’aménagement pensé réversible du revêtement au sol, permet in fine de s’adapter aux évolutions futures et de se préparer aux éventuelles complexités d’un site

qui présentent beaucoup de densité d’usages.

ACTIVATION & USAGES DE LA RD932

Plan d’ensemble du secteur Quatre Chemins

Seminaire : L’espace public en Seine Saint Denis : Transformation(s) en cours et à venir

Campus Condorcet – 5 octobre 2023

« Apaiser nos routes et nos rues pour mieux vivre en ville. »

La Goutte d’Or

La Goutte d’Or

Goutte d’Or ++

préfiguration(s) et analyse(s) des espaces partagés

YA+K a été missionné pour analyser et préfigurer les aménagements et usages aux espaces communs des immeubles de paris habitat dans le quartier de la Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris.

Le catalogue vivant des matériaux » comme outil de participation

Le Catalogue vivant des matériaux a proposé aux habitants de la Goutte d’Or un espace de partage et création ouvert, où plusieurs propositions, matériaux et prototypes ont été exposés et mis en question. Les habitants ont pu donner leur avis, dessiner, débattre sur les projets exposés et les faire évoluer à fur et à mesure. Les propositions et intuitions ont pu s’affiner et intégrer des idées multiples.

Date de réalisation : 2018 / 2019

Lieu : La goutte d’Or, 75018 Paris

Partenaires : Paris Habitat

 

  • Réemploi
  • Participation

CAPLA

CAPLA

AMÉNAGER PAR L’ACTIVATION

FAITES LA PLACE

REPENSER LES USAGES

Dans le cadre du dispositif Réinventons nos places, la Ville de Paris a missionné notre groupement afin de mener une réflexion partagée des pratiques de la place autour des usages existants, des activités souhaitées et des fonctionnalités à développer.

Le redéploiement du marché dans la rue voisine va libérer le cœur de place et en même temps créer une sensation de vide. Notre positionnement est de s’appuyer sur les potentiels de proximité, les acteurs locaux pour activer cet espace et y déployer une nouvelle offre culturelle et sociale des usages.

CAPLA : OBJET ARCHITECTURAL, OUTIL D’IMPLICATION CITOYENNE

La mise en place du CAPLA et sa transformation plastique a été une geste fort qui a permis de démarrer notre mission en mobilisant les habitants de la place. Il est aussi objet, geste à la fois architectural mais également plastique afin de signifier une centralité active de la place.

Approprié par les habitants et les acteurs locaux, le CAPLA devient un point attractif et repositionne l’humain, la convivialité, ainsi que la rencontre au centre de la place jusqu’à présent relativement délaissé.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Place des Fêtes, Paris (75)

Commanditaire : Ville de Paris

Associés : Ecouter pour Voir (atelier graphique Malte Martin),  Plausible Possible (médiation), Pascal Le Brun-Cordier

@faiteslaplace

  • Social Design 80% 80%
  • Participation 100% 100%
  • Co-construction 75% 75%

CO-CONSTRUIRE LES FUTURS USAGES

Notre présence a été marquée par une programmation d’action de co-conception et de co-construction autour de thématiques (définies par les restitutions des concertations précédentes, nos observations et les retours des acteurs locaux).

Les échanges autour des thématiques écoute (ambiance musicale), jeux, végétal et saveurs ont produit des prototypes urbains répondant aussi bien à des besoins paysagers qu’à la nécessité de structurer,  accompagner certains usages existants et de créer des moments de rencontre et de convivialité.

L’objectif est donc par la réalisation de dispositifs urbains d’accompagner les usages existants mais aussi de provoquer de nouvelles pratiques de la place.

UNE PLACE ÉVOLUTIVE ET SPONTANÉE

Ces six mois d’expériences à Place des Fêtes ont permis d’affiner les besoins et de restituer les besoins précisés par les réalités du terrain. Ainsi la place des fêtes doit à la fois répondre des besoins de manière durable et pérenne – comme l’attente autour d’une végétation plus visible, plus accessible et offrant une certaine fraîcheur pendant les périodes estivales – tout en permettant la spontanéité de rassemblement citoyen et associatif. L’expérience du CAPLA a confirmé la pertinence d’un outil architectural garantissant l’accueil de rassemblement, d’événement dans de bonne conditions et d’une micro-régie pouvant déployer divers mobiliers au cœur de la place pour accroître les « ambitions » de rassemblement, de rencontre et d’échanges que portes les associations et groupements d’habitants de la place des Fêtes.

MERCI
A tous les habitants, aux usagers de la Place des Fêtes qui ont participé au projet.
Aux associations et acteurs locaux qui ont apporté leur soutien.

Mères en Place
Jeunes en Place
Cafête
Feu Vert
Vergers Urbains
Emmaüs solidarité
Imagine ta place
Centre Sportif des Lilas
Théâtre de Verre
Fabrik coopérative
KickArt
Collège Guillaume Budé
Femmes Marche Exploratoire
Jardin enchanté
Amis de la place

4000

4000

CRÉATION D’UN LIEU DE RENCONTRE

LE KIMO  –  Kiosque Mobile

4000, La Courneuve

Plaine Commune se positionne comme Territoire de la Culture et de la Création tout en inscrivant l’implication des habitants dans cette dynamique. Plaine Commune affirme donc la volonté d’intégrer les démarches participatives dans le projet urbain des quartiers Nord de La Courneuve.

 

La mission a pour but de restituer la consultation des habitants, des futurs usagers, et de préciser les attendus pour le projet d’aménagement du futur mail piéton du quartier des 4000 Nord.

L’enjeu de la démarche participative est donc de transmettre au futur maître d’œuvre les désirs et aspirations des habitants en termes d’usages et d’ambiance afin de leurs proposer des réponses adaptées aux enjeux spécifiques du quartier.

 

Les ambiances ont été retranscrites en illustrations, format idéal permettant à la fois de traduire visuellement les souhaits des habitants sans pour autant tomber dans la projection de perspectives qui ne correspondront pas aux choix esthétiques de la maitrise d’œuvre.

 

Concrètement, le KIMO, container qui est à la fois lieu de ressource, témoin et signal dans l’espace de l’étude et de la démarche participative en cours a été installé dans le quartier :

– Objet témoin, sa présence sur site permet d’actionner une «portion d’espace public-test», d’accueillir les activités qui pourraient se déployer sur les tranches 2 et 3 du Mail, et rendre ainsi compte des besoins.

– Objet signal, il se distingue des équipements et locaux existants et doit ainsi attiser la curiosité et capter des habitants qui ne fréquentent ni les équipements locaux, ni les associations locales.

– Objet-outil, il accueille les temps de rencontre et les ateliers participatifs.

Date de réalisation : 2016

Lieu : La Courneuve (93)

Commanditaire : Plaine Commune

Partenaire : Nicolas Bascop (illustrateur)

  • Réemploi 60% 60%
  • Participation 100% 100%

LES ATELIERS

Les ateliers se concentrent dans un premier temps sur la construction collective de la maquette du futur mail. Outil de lecture du territoire, la maquette permet aux futurs usagers du mail de mieux appréhender les dimensions, surfaces, et ainsi d’imaginer les activités et aménagements possibles.

 

La maquette évolue d’un atelier à l’autre, elle matérialise les réflexions en fonction des publics et des thématiques abordées. Progressivement des éléments, des personnages investissent la maquette et illustrent les souhaits et retours des habitants.

 

Outre, les souhaits de végétalisation, d’assises, de supports ludiques, d’une piste cyclable, … les résultats des ateliers montrent avant tout le besoin de véritables espaces paysagers proposant des ambiances de fraicheur, «intimiste», pouvant permettre la rencontre. Ils ont également soulevé les problématiques de l’espace public comme supports d’initiatives habitantes et d’activités similaires à de «l’économie circulaire». Comment l’espace public peut-il proposer des alternatives à la mécanique sauvage, accueillir des activités/services autour du culinaire, support de lien social?