Qu’est-ce-qu’on peut faire

Qu’est-ce-qu’on peut faire

TEST GRANDEUR NATURE

CREER DES SITUATIONS POUR QUESTIONNER LE SITE

QU’EST-CE-QU’ON PEUT FAIRE

Afin d’amorcer l’ouverture progressive au public de certains tronçons de la Petite Ceinture ferroviaire de Paris, le projet «Qu’est-ce qu’on peut faire», interroge les programmes et les usages de cette friche. Nous proposons une réponse différente à cette question chaque samedi. Entre atelier de co-conception d’espace public, workshop de co-construction avec les riverains, conférences et débats autour des questions de la nature en ville et organisation d’événements culturels et festifs, nous entendons questionner et valoriser le caractère de ce lieu, dans son échelle très locale mais aussi plus largement métropolitaine.
Nous avons fait le pari de questionner ces possibles de façon itérative. Chaque évènement est l’occasion de construire un prototype qui interroge le lieu.

 

Date de réalisation : Juillet – Décembre 2016

Lieu :  Petite Ceinture, 12ème, Paris (75)

Contexte : Recherche-action pour préfigurer l’ouverture de la Petite Ceinture au public

Commanditaire : Ville de Paris

Partenaires :
Mairie de Paris, Mairie du XIIe, DEVE, SNCF

Associés :
AP5 (urbaniste), MaDe (paysagiste), What Time is it (anthropologue)

 

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  • Réemploi 30% 30%
  • Participation 100% 100%
  • Résilience 80% 80%

LA PETITE CEINTURE POURRAIT ETRE

Des parcours multiples
Le territoire linéaire de la Petite Ceinture est séquencé par des ambiances et des situations urbaines variées. Cela impacte le potentiel
d’accueil de chaque tronçon.

Certaines portions sont vulnérables (verger, roseraie), d’autres très exposées aux riverains (proximité de hôpital Armand-Trousseau, villa du Bel Air), d’autres encore sont si stratégiques au regard leur situation urbaine que leur capacité d’accueil pourrait être maximisée (connexions avenue Daumesnil, Square Charles Peguy, cours de Vincennes). Plutôt que de cloisonner ces espaces, voire d’en interdire l’accès, nous pourrions transcrire la capacité d’accueil propre à chaque tronçon en variant son degré d’aménagement.
L’équipe «qu’est ce qu’on peut faire»

Un plateau polyvalent
La plateforme mobile que nous avons réalisée réinvente le potentiel en terme de mobilité de cet ancien espace ferroviaire. Déplacer des
personnes, de la matière, des outils, installer des activités artistiques, ludiques ou sportives, sont autant de pratiques que nous avons testées au cours de l’étude. De part sa forme, elle permet de desservir les quais des anciennes gares sur toute la Petite Ceinture.
Les quais sont des espaces où les personnes se rassemblent et s’installent naturellement. Depuis longtemps, le dénivelé du quai constitue une assise, et les surlargeurs des terrasses pour la détente.
La plateforme mobile et les anciens quais forment donc un système qui autorise, avec des aménagements minimums, la poursuite des activités et les initiatives sur ce territoire.

Un lieu de ressources
L’aspect « naturel » que l’on confère aujourd’hui à la Petite Ceinture s’est petit à petit substitué à son rôle d’infrastructure. On retrouve un sol de ballast infertile, très drainant, pauvre en humus. Ce constat est particulièrement flagrant sur le tronçon de la villa Bel-Air. Plutôt que de sanctuariser cet espace dont la nature sauvage est bien plus fantasmée que réelle, nous pourrions le transformer en lieu de ressources au service du développement de la nature en ville. Il s’agit de mettre en relation la Petite Ceinture avec son territoire par des transferts réciproques de ressources (plantes, graines, matières végétales, substrat) et de permettre le recyclage des matières sur place : stockage et transformation, fabrication de terre, compost habitants.

L’objectif est ainsi de créer une ressourcerie vivante avec un service de gestion associé à l’entretien des espaces verts.

MERCI
A tous les habitants, aux futurs usagers et aux explorateurs, de la Petite Ceinture qui ont participé au projet.
Aux associations et acteurs locaux qui ont apporté leur soutien.

Interface formation
Conseil Local du Handicap
ESEL
Gar’Eden
Graine de partage
Centre d’animation Maurice Ravel
Le Claje
BPM
Villa Belle Belle Belle
My Street Art Paris
Lud’o’douze

Sauvegarde de la Petite Ceinture
Circul’livre
Art en Balade

4000

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CRÉATION D’UN LIEU DE RENCONTRE

LE KIMO  –  Kiosque Mobile

4000, La Courneuve

Plaine Commune se positionne comme Territoire de la Culture et de la Création tout en inscrivant l’implication des habitants dans cette dynamique. Plaine Commune affirme donc la volonté d’intégrer les démarches participatives dans le projet urbain des quartiers Nord de La Courneuve.

 

La mission a pour but de restituer la consultation des habitants, des futurs usagers, et de préciser les attendus pour le projet d’aménagement du futur mail piéton du quartier des 4000 Nord.

L’enjeu de la démarche participative est donc de transmettre au futur maître d’œuvre les désirs et aspirations des habitants en termes d’usages et d’ambiance afin de leurs proposer des réponses adaptées aux enjeux spécifiques du quartier.

 

Les ambiances ont été retranscrites en illustrations, format idéal permettant à la fois de traduire visuellement les souhaits des habitants sans pour autant tomber dans la projection de perspectives qui ne correspondront pas aux choix esthétiques de la maitrise d’œuvre.

 

Concrètement, le KIMO, container qui est à la fois lieu de ressource, témoin et signal dans l’espace de l’étude et de la démarche participative en cours a été installé dans le quartier :

– Objet témoin, sa présence sur site permet d’actionner une «portion d’espace public-test», d’accueillir les activités qui pourraient se déployer sur les tranches 2 et 3 du Mail, et rendre ainsi compte des besoins.

– Objet signal, il se distingue des équipements et locaux existants et doit ainsi attiser la curiosité et capter des habitants qui ne fréquentent ni les équipements locaux, ni les associations locales.

– Objet-outil, il accueille les temps de rencontre et les ateliers participatifs.

Date de réalisation : 2016

Lieu : La Courneuve (93)

Commanditaire : Plaine Commune

Partenaire : Nicolas Bascop (illustrateur)

  • Réemploi 60% 60%
  • Participation 100% 100%

LES ATELIERS

Les ateliers se concentrent dans un premier temps sur la construction collective de la maquette du futur mail. Outil de lecture du territoire, la maquette permet aux futurs usagers du mail de mieux appréhender les dimensions, surfaces, et ainsi d’imaginer les activités et aménagements possibles.

 

La maquette évolue d’un atelier à l’autre, elle matérialise les réflexions en fonction des publics et des thématiques abordées. Progressivement des éléments, des personnages investissent la maquette et illustrent les souhaits et retours des habitants.

 

Outre, les souhaits de végétalisation, d’assises, de supports ludiques, d’une piste cyclable, … les résultats des ateliers montrent avant tout le besoin de véritables espaces paysagers proposant des ambiances de fraicheur, «intimiste», pouvant permettre la rencontre. Ils ont également soulevé les problématiques de l’espace public comme supports d’initiatives habitantes et d’activités similaires à de «l’économie circulaire». Comment l’espace public peut-il proposer des alternatives à la mécanique sauvage, accueillir des activités/services autour du culinaire, support de lien social?

Plateau d’Eté

Plateau d’Eté

CHANTIER : PRÉFIGURER UNE VILLE EN DEVENIR

FAIRE L’EXPÉRIENCE DE LA VILLE EN TRANSFORMATION

PLATEAU D’ÉTÉ

 

Le TRANS305 et l’espace du chantier adjacent constituent le support et le terrain d’expérimentation de cette recherche. Le projet Plateau d’Été en est le fil conducteur. Plateau d’Été constitue donc une série d’expérimentations visant à produire des objets et des savoirs alimentant la recherche-action et son processus. Il décline un ensemble de formats de travail, de l’installation plastique à la production de documents graphiques et médias en passant par l’organisation de workshops et d’événements.

Plateau d’Été est un événement annuel et public, né de la collaboration entre l’artiste plasticien Stefan Shankland et YA+K dans le cadre de la démarche HQAC (Haute Qualité Artistique et Culturelle).

Chaque Plateau d’Été propose un scénario et un format singulier qui entre en résonance avec l’espace-temps du chantier. Il vise à produire des situations artistiques s’enrichissant du contexte dynamique du lieu.

Plateau d’Été rassemble des acteurs de différentes disciplines artistiques (événements, vidéos, installations, rencontres, …).

A la fois ateliers participatifs, exposition, micro-événements, temps de workshops et d’échanges, Plateau d’Été vise à produire une expérience où s’explore collectivement de nouvelles formes d’espace public.

LE CHANTIER COMME SITUATION PRIVILÉGIÉE POUR L’EXPÉRIMENTATION

« Mis à l’épreuve » du chantier, les pratiques artistiques s’ouvrent au contexte singulier auquel elles offrent en retour un autre statut.

L’installation/workshop questionne la valeur plastique et paysagère de ce terrain et du processus de la ville en train de se faire : les strates de temps, de pratiques, de présences (destructions, couches archéologiques, projet à venir, …).

Date de réalisation : 2012-2014

Lieu : Ivry-sur-Seine

Associé : Stephan Shankland

Partenaires : Ville d’Ivry-sur-Seine, Conseil Général du Val-de-Seine, AFTRP, LCP, BNP Paribas Immobilier, Paris Ouest

Plateau d’Eté

  • Réemploi 80% 80%
  • Participation 100% 100%
  • Expérimentation 70% 70%

SUPERPLACE – 2014

La troisième édition de plateau d’été vient s’installer au cœur du chantier. Le temps d’un été, un SUPER chantier en activité devient aussi un atelier de préfiguration d’une PLACE publique en train d’émerger.

SUPERPLACE fait du chantier un lieu d’exploration, d’exposition et de rencontres. La place publique en devenir sera au centre d’un parcours ouvert au public, ponctué d’installations artistiques, d’ateliers de création et d’espaces aménagés pour se poser, boire un verre afin d’imaginer ensemble une nouvelle culture de la ville en transformation.

EXTRACT – 2013

Exposition active, EXTRACT visait à produire des situations de rencontres, entre ville présente et ville en devenir, habitants et espace public de demain. Forme de rétrospective du travail artistique et de la recherche en cours, elle était aussi une exposition de la situation de chantier dans laquelle celui-ci devient performance urbaine. En modifiant la façon d’observer le chantier et son statut, l’exposition exacerbait la nature intensive et processuelle de ce dernier pour en révéler le potentiel créatif, et par là même sa valeur esthétique et plastique.

CONSTRUIRE DES PAYSAGES PAR L’EXPERIENCE

A la terrasse de l’atelier TRANS305 faisait écho la terrasse de la BASE DE VIE, l’une est l’autre offrant à la fois différents points de vue sur la ville et le chantier, différents rapports d’échelles et de dialogue avec ce paysage. Le parcours se jouait des focus, afin de poser d’autres regards et d’autres cadres sur le chantier. Prendre de la distance, s’immerger, le parcours télescopait ainsi les échelles, invitant à une perception singulière du paysage et de sa plasticité.

VERSION RÉDUITE

L’édition 2012, Version Réduite, a réuni lors d’un workshop de deux semaines, des habitants, des étudiants, des artistes et des architectes afin de réaliser une maquette 1/25e du quartier actuel et à venir. C’est avec les matériaux provenant de la démolition des anciens immeubles présents sur la ZAC et en utilisant des techniques propres au chantier qu’a été produite une œuvre collective. Version Réduite a été l’occasion de transformer le chantier en un espace public temporaire où ont eu lieu en soirée, événements et tables rondes.

Temps d’intensité et de friction, Plateau d’Été visait à produire des situations et des objets singuliers fruit de la transdisciplinarité et de conditions empiriques produisant, et produites par le contexte du chantier.

La plateforme a fait l’objet d’un travail de conception et de réalisation expérimentale visant à questionner la pratique de l’espace public ainsi que l’usage classique des matériaux de construction et de leur mode d’assemblage.

La construction collective d’une maquette au 1/25eme à laquelle ont pris part une multitude d’acteurs (habitants, étudiants, professionnels de la ville et du chantier, visiteurs, …) a constitué le temps d’activation du dispositif devenant un espace-temps public, surface d’expérimentations et de performances. Des artistes issus de différentes disciplines ont activé l’espace en produisant de nombreuses performances sculpturales, chorégraphiques, plastiques, offrant un autre regard tant sur ses pratiques que sur le paysage du chantier.. C’est sur et autour de cet objet plastique et de ce paysage singulier du chantier que se sont organisés les différents rendez-vous programmés. Chaque soir, la plateforme recevait des temps de discussions et de débats, formes de prolongement réflexif de l’action.