Quartier productif

Quartier productif

PREFIGURER UNE ETUDE URBAINE

MERMOZ QUARTIER PRODUCTIF

PROPOSER D’AUTRES LECTURES D’UN TERRITOIRE

Le temps de la résidence, le quartier Mermoz-Turfaudière devient un lieu de prospection et d’expérimentation pour d’autres manières d’appréhender la ville et ses modèles de production.

Cette vision de la ville s’appuie des propositions d’architecture «active», sur un design implicatif: l’architecture est transposée à un rôle d’outil de production de nouveaux imaginaires et de nouvelles formes d’urbanités à partir des ressources locales et des procédés de coproduction.

La résidence offre donc les conditions d’une réflexion prospective ancrée à une vision de l’urbanisme «in-situ», fondée sur le réel et les réalités du territoire, un urbanisme «actif» producteur de vivre-ensemble et de culture.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Avranches (50)

Commanditaire : Territoires pionniers – Maison de l’Architecture de Normandie

Partenaires : Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Basse-Normandie, Ville d’Avranches, Communauté de Communes Avranches Mont-Saint-Michel, Caisse des dépôts et consignations, Commissariat général à l’égalité territoriale

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  • Réemploi 20% 20%
  • Participation 70% 70%
Après avoir rencontré les différents acteurs du territoire, les associations, le personnel de la Ville et les habitants, YA+K propose une lecture urbaine, paysagère et culturelle du quartier autour du concept de quartier de production.

Cette analyse est complétée par deux semaines d’action dans l’espace public. La réalisation in-situ sera l’occasion de rendre visible la démarche tout en impliquant les acteurs et habitants du quartier dans un processus de réflexion concrétisée par l’action collective.

Des ateliers de co-construction sont organisés avec les différents acteurs locaux et habitants dans un pavillon co-construit par les membres de YA+K et des jeunes d’Avranches. Des événements rythment l’activation et l’appropriation des objets produits.

Les résultats de la résidence nourriront l’étude urbaine programmée.

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CRÉATION D’UN LIEU DE RENCONTRE

LE KIMO  –  Kiosque Mobile

4000, La Courneuve

Plaine Commune se positionne comme Territoire de la Culture et de la Création tout en inscrivant l’implication des habitants dans cette dynamique. Plaine Commune affirme donc la volonté d’intégrer les démarches participatives dans le projet urbain des quartiers Nord de La Courneuve.

 

La mission a pour but de restituer la consultation des habitants, des futurs usagers, et de préciser les attendus pour le projet d’aménagement du futur mail piéton du quartier des 4000 Nord.

L’enjeu de la démarche participative est donc de transmettre au futur maître d’œuvre les désirs et aspirations des habitants en termes d’usages et d’ambiance afin de leurs proposer des réponses adaptées aux enjeux spécifiques du quartier.

 

Les ambiances ont été retranscrites en illustrations, format idéal permettant à la fois de traduire visuellement les souhaits des habitants sans pour autant tomber dans la projection de perspectives qui ne correspondront pas aux choix esthétiques de la maitrise d’œuvre.

 

Concrètement, le KIMO, container qui est à la fois lieu de ressource, témoin et signal dans l’espace de l’étude et de la démarche participative en cours a été installé dans le quartier :

– Objet témoin, sa présence sur site permet d’actionner une «portion d’espace public-test», d’accueillir les activités qui pourraient se déployer sur les tranches 2 et 3 du Mail, et rendre ainsi compte des besoins.

– Objet signal, il se distingue des équipements et locaux existants et doit ainsi attiser la curiosité et capter des habitants qui ne fréquentent ni les équipements locaux, ni les associations locales.

– Objet-outil, il accueille les temps de rencontre et les ateliers participatifs.

Date de réalisation : 2016

Lieu : La Courneuve (93)

Commanditaire : Plaine Commune

Partenaire : Nicolas Bascop (illustrateur)

  • Réemploi 60% 60%
  • Participation 100% 100%

LES ATELIERS

Les ateliers se concentrent dans un premier temps sur la construction collective de la maquette du futur mail. Outil de lecture du territoire, la maquette permet aux futurs usagers du mail de mieux appréhender les dimensions, surfaces, et ainsi d’imaginer les activités et aménagements possibles.

 

La maquette évolue d’un atelier à l’autre, elle matérialise les réflexions en fonction des publics et des thématiques abordées. Progressivement des éléments, des personnages investissent la maquette et illustrent les souhaits et retours des habitants.

 

Outre, les souhaits de végétalisation, d’assises, de supports ludiques, d’une piste cyclable, … les résultats des ateliers montrent avant tout le besoin de véritables espaces paysagers proposant des ambiances de fraicheur, «intimiste», pouvant permettre la rencontre. Ils ont également soulevé les problématiques de l’espace public comme supports d’initiatives habitantes et d’activités similaires à de «l’économie circulaire». Comment l’espace public peut-il proposer des alternatives à la mécanique sauvage, accueillir des activités/services autour du culinaire, support de lien social?