C 2Mains

C 2Mains

Aménagements transitoires : Préfiguration d’un équipement public dédié à la transition écologique

Contexte

Le projet C2Mains s’inscrit dans une démarche d’urbanisme innovant au sein de la ZAC Charles de Gaulle Est à Colombes. Porté par éCo.Urbain SEM, ce pôle d’expérimentation dédié à la transition écologique vise à proposer un modèle exemplaire en matière de développement durable, d’implication citoyenne et de valorisation des ressources locales.

Le programme de la ZAC prévoit d’accueillir sur l’îlot 7 un équipement public. Un groupe scolaire était initialement programmé mais le projet a été abandonné en 2015. Depuis des études ont démontré que les besoins scolaires pouvaient être intégrés dans les écoles existantes situées aux alentours. Les réflexions de la Ville et de l’aménageur éCo.Urbain portent sur un espace dédié à la Transition écologique afin de poursuivre leurs actions à ce sujet au service des habitant.e.s, des entreprises et des associations.

L’îlot 7 de la ZAC est appelé dorénavant « C 2Mains » et est destiné à accueillir un équipement public démonstrateur de la transition écologique.

Un dispositif d’urbanisme de préfiguration est en place depuis 2023 pour une durée de 3 ans pour activer le site, accompagner la mobilisation citoyenne locale, expérimenter des usages, tester des besoins et organiser des actions concrètes sur le terrain afin de définir les contours du futur équipement.

 

Les enjeux du projet de préfiguration :

  • Préparer l’arrivée du futur équipement de la transition écologique.
  • Ouvrir le site auparavant fermé pour une optimisation foncière en milieu urbain
  • Créer un espace de convivialité dans un quartier résidentiel
  • Inscrire les ambitions éco-responsables dans les mentalités des habitants du quartier et impulser de bonnes pratiques
  • Animer et faire vivre une démarche participative pour la création du futur équipement.

 

 

Lieu : 21 rue Cugnet, 92700 Colombes

Calendrier  : Eté 2023 – Septembre 2025

Contexte : Préfiguration de l’équipement public de la ZAC Charles de Gaulle.

Missions :

  • Maitrise d’oeuvre
  • ACAM
  • AMO réemploi
  • Préfiguration
  • Démarche participative

 

Maitrise d’ouvrage : ECO URBAIN

Programmation  : DVT UP

Partenaires : Réavie, Collectif LOKAL

Crédits Photos: DVT UP & Lucia Rodriguez

 

  • Préfiguration 100% 100%
  • Accueil du public 60% 60%

Un chantier ouvert, des étapes d’aménagement

et des animations locales

 YA+K est présent depuis 2023 sur ce site, conçoit et réalise des aménagements qui ont permis d’ouvrir et faire vivre le site en proposant diverses activités :

  • Un pavillon de 90m² ; réalisé avec des matériaux issus du réemploi, accueille des ateliers pédagogiques et des rendez-vous d’informations.
  • Une halle en bois, couverte de 70m², reçoit les activités en pleine air et les ateliers.
  • Une buvette pour les évènements estivaux
  • Une bricothèque de 15m², pour organiser des temps de fabrication et d’expérimentation (prototypage, bricolage, réparation).
  • Une espace potager hors-sol de 80m²
  • Un dispositif d’aquaponie la gestion du potager.

Cette préfiguration sur 3 ans a permis de faire évoluer le programme du futur équipement public et de co-concevoir avec les habitants pour une réelle intégrations dans le quartier.

LE PAVILLON : lieu d’accueil de 90m², conçu et réalisé

avec  80% avec de matériaux de réemploi.

Chantier participatifs, réemploi des matériaux : processus de projet

En partenariats avec le collectif Lokal et L’association Réavie, le chantier intègre des temps d’échanges avec le public, des temps d’atelier ouvert et participatif.

Pour la démarche sur le réemploi des matériaux, l’association Réavie est associé dès le départ et dans toute les phases du projet :

  • Accompagnement et conseil sur le volet Réemploi
  • Identification des ressources, démarchage
  • Collecte, tri, valorisation et acheminement des matériaux en réemploi sur site
  • Animation des chantiers participatifs

 

 

Le collectif Lokal, en tant qu’architecte-constructeur, assure le rôle de médiation et d’accueil sur site en parallèle de leur mission de chantier de construction.

Permis précaire : réversibilité des aménagements

 Avec l’obtention d’un permis de construire précaire, le site est aménagé avec les même contraintes réglementaire que pour une demande de permis de construire « classique ». Ce qui change c’est la limitation dans le temps de cette autorisation et l’obligation de pouvoir rendre le site tel quel assurer ainsi une réelle réversibilité du projet et limiter au maximum son impact.

Ici tous les objets/ architectures sont posés sur des technopieux assurant ainsi un système de fondations réversibles.

Murs à fleurs

Murs à fleurs

REALISATION D’UNE FERME FLORALE

Atelier agricole & serre froide en pleine terre

Nature du projet

Le projet prend place sur les parcelles emblématique des Murs à Pêches à Montreuil.Le terrain héberge déjà une activité de floriculture suivant les saisons, alliant production de fleurs en bouquets frais et secs, et production de graines. Murs à Fleurs permet également d’accueillir du public pour des ateliers et/ou des événements ponctuelles.Le projet de construction concerne la création d’un bâtiment agricole ainsi que d’une serre froide, afin de faciliter l’usage floricole du site.

YA+K accompagne l’association Murs à Fleurs pour la réalisation d’une ferme florale; avec un atelier agricole et une serre froide en pleine terre. YA+K intègre le réemploi des matériaux en partenariat avec l’association Réavie et les Ateliers Forces Pures.

Economie sociale et solidaire

Lauréat de l’appel à projets Parisculteurs de la Ville de Paris avec le Département de la Seine-Saint-Denis et à la Ville de Montreuil, Murs à Fleurs vise à développer la filière de la fleur locale en Seine Saint- Denis, et s’inscrit dans le renouveau du site classé des Murs à Pêches.

L’association L.e.s.F.l.e.u.r.s prolonge l’activité de la ferme florale Murs à Fleurs en faisant de la parcelle un tiers-lieu partagé, où l’on invente de nouveaux modes de relations aux autres et à son environnement. L’association est en charge du volet social du projet Murs à Fleur :

  • PERMETTRE UNE PRODUCTION RELOCALISEE SUR LE QUARTIER
  • FAVORISER LA TRANSITION ENVIRONNEMENTALE
  • CREER DES EMPLOIS NON DÉLOCALISABLES DANS LE
    QUARTIER
  • AGIR POUR LA MIXITÉ ET LE LIEN SOCIAL

 

Livraison : Novembre 2023

Adresse: 25 rue des jardins Dufours, 93100 Montreuil.

Contexte : Lauréat de l’appel à Projet « Les PARICULTEURS saison 3 », sur le site emblématique des murs à Pêches labelisé  « Patrimoine d’intérêt Régional »

Missions :

  • Maîtrise d’œuvre Hangar agricole & Serre froide en pleine terre
  • Sourcing réemploi

Bureau d’étude: Assemblage, ENGEOL

Partenaires : Réavie, Forces Pures

Commanditaire : Association Murs à Fleurs

  • Réemploi 30% 30%
  • Economie sociale et solidaire 100% 100%

DESCRIPTIF DES CONSTRUCTIONS :

Bâtiment agricole : 116m2
>Fondation : fondations légères, type longrine

>Sol : dalle sèche : hérisson, gravier isolant, briques pleines

>Structure : Ossature bois, type MOB – douglas cl3

>Isolation : Métisse ( textile recyclé) – 14,5cm

>Habillage : Planche de bardage – douglas cl3
>Menuiseries : Bois, double vitrage
>Toiture : Bacs acier

Serre froide en pleine terre: 21m2
>Fondation : fondations légères, type longrine

>Sol : pleine terre

> Structure : ossature bois, type MOB – douglas cl3
>Habillage : Onduline PVC transparente

>Menuiseries : Bois, double vitrage
>Toiture : Tôles Polycarbonate alvéolaire transparente

Oasis

Oasis

Un structure essentiellement récupéré

Le module de Jardin pour la petite oasis est un micro équipement d’accueil pour les activités du Jardin. Dans le même module de micro-architecture nous retrouvons un stockage, un bureau, un espace de cuisine ouverte, des toilettes sèches PMR, et des bacs de compost. Nous avons proposé une structure démontable et légère en métal et bois, qui se pose sur une dalle en béton existante.

Nous avons utilisé comme structure principale des racks industriels récupérés que nous avons adapté et préparé pour le gabarit du projet. Les chutes des racks nous ont permis de designer et construire la table et les bancs collectifs du jardin.

La toiture en vague comme la Halle aux cuirs de la Villette, est réalisée avec la technique de cintrage et soudure à l’atelier.

Le module s’implante au bord de la parcelle et en occupe le moindre espace possible et pour autant accompagne l’appropriation du Jardin dans son ensemble.

Date de réalisation : mai 2019

Lieu : Pantin, 93

 

  • Réemploi 50% 50%
  • Autoconstruction 100% 100%

Le projet a été complètement réalisé par l’équipe de l’atelier Hyper. Les éléments structurels (métalliques) ont été pré-construits à l’atelier et le reste en notablement les parties en bois, sur place.

Jardin Suspendu

Jardin Suspendu

RECLAIM, REUSE

JARDIN VICTOR SEGALEN

PLATEFORME DE MARAICHAGE

 

JARDIN PRODUCTIF

Dans le cadre d’un mouvement Parisien ouvrant la réflexion sur l’aménagement des interstices urbains – notamment des jardins en ville – l’aménagement du jardin Victor Segalen vise à créer les conditions d’appropriation de ce dernier et d’enrichir le programme avec les futurs usagers. Le caractère expérimental du projet, aboutit à un prototype de jardin urbain, préfigurant les possibles.

ESPACE PUBLIC ²

Le jardin constitue un processus inachevé à l’instar de la ville et du commun. Le jardinage, et le maraichage sont une activité « de terrain », ouvert au réel et aux situations. Ils sont un processus de travail permanent. La vision est globale mais l’action localisée. Le savoir allie connaissances théoriques, expérience et intuitions. Planter, élaguer, déplacer sont autant d’actions tactiques que tente le jardinier avec un horizon toujours idéal. Être sur le terrain, expérimenter, présager, dialoguer avec les plantes, les insectes, la terre, la météo… Autant d’éléments extérieurs avec lesquelles il s’agit de faire. Le jardin est un lieu d’expérimentation permanente, et ce à tous les niveaux.

ATELIER EN PLEIN-AIR

Mais il est également la métaphore d’un écosystème tant physique que social et culturel. Et, en tant qu’architectes, nous participons à « outiller » concrètement et en terme de savoir-faire la communauté qui le fait exister et dont il est l’expression. Sa construction a été pensée pour permettre l’appropriation, l’évolution. Nous concevons la structure spatiale et pratique sur laquelle va venir se déployer le processus d’appropriation.

JVS est un lieu tiers où vont s’expérimenter d’autres modes de gestions de l’espace « public » ou justement commun. Son plan masse et sa réalisation permettent une évolution qui permettront à terme de pleinement l’articuler au square adjacent. Il est un objet urbain manifeste et ouvert. La livraison un acte symbolique qui marque la fin mais aussi l’ouverture de potentiel. Les objets construits deviennent constitutifs du nouvel écosystème urbain amené à évoluer. L’architecte parti, c’est un nécessaire travail collectif engageant maitrise d’ouvrage, usagers et collectivité qui s’amorce…

PROGRAMME

Surface Total : 900 m²

Le wagon
Surface  plancher : 19 m²
Dimension intérieure :
Sanitaires : 4.5m²
Atelier : 10 m²
Stockage : 4.5m²
Dimension  extérieure : 10m x 2.3m  H max : 3.3m
Charpente métal, panneaux sandwich, habillage extérieur bois, intérieur bois, toiture zinc.

Cheminement
La déambulation à travers le jardin s’effectue par le passage existant, celui-ci étant rehaussé sur la totalité de la coursive. Un cheminement bois de 160m² au total, longe chaque installation comme une ballade le long du jardin. La terrasse centrale permet d’accueillir les moments collectif

Surface : 140m²

Les plus
Mobilier de jardin
Serre en pleine terre, récupération eau de pluie

 

 

 

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Date de réalisation :Septembre 2017

Lieu :9 rue Victor Segalen, Paris (75020 )

Commanditaire : Paris Habitat

Contexte : Aménager les toitures Végétalisé, développer la permaculture en ville.

Programme: Terrasse 140m², atelier 10m², serre en pleine terre, sanitaires, stockage, récupération d’eau.

Missions:
– Analyse des besoins
– Définition du programme APS
– Suivie déconstruction caserne de Reuilly, (Paris)
– Définition du protocole de récupération des matériaux
– Coordination techniques
– Suivi de chantier et documentation
– Edition, supports graphiques, communication

Partenaires : Association Multi’colors, APIJ BAT.

Design graphique : Nicolas Bascop

 

 

  • Réemploi 70% 70%
  • Collaborations 80% 80%

@Crédit photo : Christophe Apatie

FAIRE PROJET A L’HEURE DES ECOSYSTEMES

PENSER ET CONSTRUIRE AVEC…

CONTEXTE

Le projet se définit du point de vue d’un territoire concret, culturel mais également conceptuel dans le sens ou il se construit dans une écologie spécifique. Le dessin et le chantier s’engagent dans, avec et pour un contexte local en appréhendant ses dimensions environnementales, économiques, sociales mais également culturelles et par extension citoyennes. L’acte de construire est un acte fort qu’il s’agit de penser en préservant et en ménageant le territoire d’intervention mais également comme l’opportunité de révéler et activer des dynamiques d’ordre multiple.

ACTEURS

Construire est l’occasion de faire communauté, de transmettre, d’impliquer… Tant dans le temps de sa conception que dans celui de sa production. Le projet est l’occasion de stimuler une créativité et une intelligence collective. Il constitue le ferment d’existence d’une nouvelle communauté (d’usagers d’acteurs…).

L’architecte a pour responsabilité de penser les conditions d’existence de son projet. La responsabilité ne porte pas simplement sur une décennale mais est traversée d’enjeux éthiques. Le projet participe de cet écosystème global mais interpelle une nécessaire prise de position et choix d’« entrées » : enjeux technologiques, problématiques environnementales, enjeux sociaux et politiques… Pour notre part, le projet a d’abord pour vocation à participer à un mieux vivre ensemble et à faire monde commun, problématiques avant tout culturelles et sociales mais engageant en profondeur les questions techniques et théoriques.

Construire est l’occasion d’apprendre et de transmettre, d’échanger. En ce sens, le temps du chantier constitue un moment clés dans lequel engagé des dynamiques de formation mais également des dynamiques d’expérimentation concrète pour des entreprises et des maitrises d’ouvrages en recherche de nouvelle manière de faire.

REEMPLOI

Construire est aussi le moment de questionner nos discours et nos savoir-faire, d’éprouver une pratique d’architecte. Par exemple, que signifie construire en réemploi ? La question ne porte pas tant pour nous sur qu’est-ce qui se démonte et se remonte, sur ce qui se valorise que sur qu’est-ce que signifie construire avec cette matière première constitutive de nos environnements urbains. À l’instar des architectes qui explorer la véracité des matériaux et composant. Faire en réemploi est une manière pour nous de réengager très concrètement notre pratique et nos savoir-faire d’architecte. Dans une période où l’architecture est soumise au catalogue et à la norme, il s’agit pour nous de réengager une tradition de l’intelligence et de l’expérimentation constructive. Dans l’exemple de JVS, faire en réemploi sous forme de chantier-école constitue un exercice manifeste d’architecture dont l’expression construite constitue le résultat une manière singulière de faire projet.

Le réemploi constitue une forme d’éthique mais incite également une recherche plastique. Elle appelle également un processus de conception singulier qui affirme l’itération, l’expérimentation comme constitutive de la pratique. Nous ne sommes pas dans une pensée du catalogue où l’architecte assemble les produits finis et normés, « innovants » et durables.

Il n’est pas question ici d’innovation mais d’intelligence, intelligence dans la conception et dans le dialogue avec les autres acteurs (BET, maitrise d’ouvrage…). Chaque projet réaffirme sa singularité, chaque construction est résolument unique. À l’enjeu éthique s’associe la réaffirmation d’un métier et de son exigence.

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@Crédit photo : Christophe Apatie

Baleine Verte

Baleine Verte

CONSTRUIRE SON JARDIN AVEC LES RESSOURCES LOCALES

LA BALEINE VERTE

Ouvert en été 2014, le jardin partagé de la Baleine Verte est porté par une association du 12ème arrondissement de Paris.

Les premiers aménagements ont été réalisés au printemps dernier (carrés de jardinages collectifs, carrés individuels, espace à compost, petit abris à outils). Néanmoins, les usagers souhaitent poursuivre l’aménagement du jardin partagé avec une terrasse, un jeu pour enfants, une marre, etc.

INTENTION

YA+K accompagne le Concours «Ré-emploi de Matériaux ? Grand concours de structures de jardin !» lancé par l’ Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Concrètement, YA+K encadre une série d’ateliers pour donner vie au projet retenu, offre des conseils techniques, conseils matériaux, tout en gérant la mise en place d’ateliers hebdomadaires et l’accompagnement au cours de la mise en œuvre.

Il s’agit donc aussi bien de conseiller l’équipe paysagiste-étudiante à la faisabilité du projet, tant par sa technicité que par son accessibilité pour les usagers du jardin – que d’encadrer les ateliers de co-construction du projet par les habitants.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Paris 12ème (75)

Contexte : Aménagement d’un jardin partagé, chantier participatif.

Programme: Terrasse 70m², mare, cabane enfants, stockage.

Participants : Association Baleine Verte, Claje.

Commanditaire : Paris Habitat

Partenaires : Paris Habitat, GTM démolition. École nationale supérieure du paysage de Versailles

  • Réemploi 30% 30%
  • Participation 100% 100%

MATÉRIAUX ET RÉEMPLOI

Le jardin est situé au cœur d’une ensemble d’immeubles (R+14) actuellement en chantier de rénovation, produisant un important volume de matériaux. En partenariat avec Paris Habitat (propriétaire du terrain et des bâtiments), et GTM (entreprise de travaux chargée du chantier de mise aux normes thermiques du site), une partie du projet d’aménagement du jardin partagé est donc réalisée à partie des «déchets», des matériaux issus du chantier. Le bois présent sur le site (section 3X3 L = 2.50) sert à tout les éléments structurels.

CAHIER DES CHARGES

Terrasse = de 40 à 60 m²

Stockage = de 16 à 20 m²

Tables de rempotage

Cheminement – emmarchements

Divers mobiliers