Paris-Belleville

Paris-Belleville

Juillet 2019 – Concours lauréat*

Une Surélévation / Réhabilitation à Paris

Conception-réalisation pour la réhabilitation de 364 logements occupés, la construction en structure bois de 44 logements en surélévation et la résidentialisation de la résidence Belleville à Paris 19ème. Aménagement d’un toit terrasse co-conçu avec et pour les locataires.

Aménagement / Végétalisation de toitures terrasses

Maraîchage en hauteur

Les toitures terrasses de deux des immeubles seront plantées. Il s’agit d’un pré productif, géré par L’association Vergers Urbains. L’espace restera d’accès restreint.

Toiture terrasse appropriée

Les toitures terrasses des deux autres bâtiments seront ouvertes aux locataires. Divers usages et espaces seront aménagés par YA+K accompagné par les locataires pour accueillir des espaces collectifs de jardinage hors sol, détente, tables à manger, solarium…

C’est pour ça qu’un temps sera dédié à la co-conception. Des ateliers de co-construction seront alors organisés et les locataires pourront s’approprier en quelques semaines de l’espace du toit terrasse.

Ces ateliers seront encadrés par YA+K et les usages possibles dialogués avec la gestion de l’immeuble (gardiens, bailleur).

Maître d’Ouvrage : CDC Habitat

Architecte : Groupe Arcane

Bureau d’études : SOGETI Ingénierie

Concepteur toit terrasse : YA+K / Vergers Urbains

Entreprise Générale : BOUYGUES Bâtiment Ile-de-France

         

  • Eco-construction 80% 80%
  • Végétalisation 60% 60%
  • Co-conception 40% 40%
La Papeterie

La Papeterie

PREFIGURATION D’UN EQUIPEMENT CITOYEN

UNE MAISON DES PROJETS ACTIVE

Les maisons du projet diffusent l’idée de résider sur le territoire, d’y avoir une lecture d’usager et proposer une vision locale de faire de l’urbanisme. La maison  des projets est un outil indispensable pour accueillir les démarches participatives, et les études préfiguratives et urbaines dans de bonnes conditions. En effet, ces démarches «in-situ» incitent à imaginer et expérimenter de nouvelles formes de conception et d’intervention urbaine, de nouveaux outils permettant, entre autres, d’accompagner les dynamiques d’implication citoyenne et de mettre en oeuvre d’autres logiques de travail.

UN EQUIPEMENT AUX SERVICES EVOLUTIFS

La Maison des Projets est un programme récent : il est alors intéressant d’interroger son rôle et de préciser son ancrage sur le territoire. En effet, si ce nouvel équipement accompagne l’ensemble des transformations urbaines dans le cadre de l’ANRU 2, il s’agit aussi de le faire vivre au-delà du temps du chantier et de la concertation.

Anticiper la pérennité de l’équipement «Maison des Projets» c’est aussi y associer d’autres programmes cohérents en termes de services, créant ainsi un ancrage dans le territoire au-delà du temps de la transformation urbaine.

Date de l’étude  : 2018 / 2019

Lieu  : Villeneuve- La-Garenne

Contexte : NPNRU de Villeneuve-La-Garenne

Missions :
– Choix du site
– Pré-ouverture – Ateliers participatif de définition de la programmation
– Etude de faisabilité

Commanditaire : Ville de Villeneuve-La-Garenne

  • Social design
  • Préfigutation

Actions :

– Créer collectivement l’enseigne de la Maison des projets.
– Préparer la Pré-ouverture; demande d’ouverture en préfecture, remise en conformité du rez-de-chaussée
– Fabrication collective du programmes

Faire public :

Faciliter l’accès au contenu de la maison des projets en créant une réelle interface avec l’espace public.

Evolutivité :
Préserver un espace qui puisse accueillir des programmes par encore identifiés, modularité et réversibilité sont possibles.

Vidéo : Yann de Gaetano

 

Icone

Icone

UNE PLACE PIÉTONNE

EXPÉRIMENTER LE PROJET URBAIN

EN ATTENDANT LE CHANTIER

Installation temporaire

La Ville de Montreuil a lancé le projet de rénovation de la Croix-de-Chavaux et de ses abord.
Les habitants et usagers sont invités à s’exprimer sur le «plan guide urbain participatif» à travers des moments d’échanges, de rencontres, d’évènements et de nombreuse activités organisée sur « La place est à nous »

Événement estival

L’aménagement temporaire de l’avenue Paul-Langevin de juillet à septembre 2017 est une première préfiguration de la transformation de la Croix-de-Chavaux, cœur battant de Montreuil.
Elle permet de tester des hypothèses de projet, et notamment la piétonisation d’une partie de la place pour la rendre plus agréable à l’ensemble des usagers et plus vivante.

 

KIOSQUE D’ENTRÉ DE LA PLACE

Définir l’identité d’une démarche

Sur la base des propositions de YA+K, l’identité de la démarche d’expérimentation est construite autour du cône de chantier.
Dans l’imaginaire du citadin, le cône annonce le chantier, qu’une portion de la ville est en train de muter, d’évoluer et de s’adapter aux nouveaux besoins du territoire. Le cône devient alors le symbole de l’espace public en transformation.

Ici, la ville en transformation est un axe de circulation une avenue qui est aujourd’hui dominée par l’automobile mais où demain le piéton primera.

Le cône annonce alors ce changement de rapport de force entre le piéton et l’automobile.

 

Date :  Juin – septembre 2017

Lieu : Croix-de-Chavaux, Montreuil (93)

Contexte : Réaménagement de la Croix-de-Chavaux

Missions :
– Conception et réalisation d’une installation artistique

-Identité visuelle

Commanditaire : Mairie de Montreuil

Associés: Anyoji Beltrando,Ville Ouverte, Quatorze, la Graffiterie

Partenaires : Initiatives Solidaires

Presse : «Traits urbains», septembre 2017.

La Place est à Nous

 

  • Réemploi 80% 80%
  • Participation 100% 100%

Vidéo du montage de l’installation, lancement de l’évènement.

 

CAPLA

CAPLA

AMÉNAGER PAR L’ACTIVATION

FAITES LA PLACE

REPENSER LES USAGES

Dans le cadre du dispositif Réinventons nos places, la Ville de Paris a missionné notre groupement afin de mener une réflexion partagée des pratiques de la place autour des usages existants, des activités souhaitées et des fonctionnalités à développer.

Le redéploiement du marché dans la rue voisine va libérer le cœur de place et en même temps créer une sensation de vide. Notre positionnement est de s’appuyer sur les potentiels de proximité, les acteurs locaux pour activer cet espace et y déployer une nouvelle offre culturelle et sociale des usages.

CAPLA : OBJET ARCHITECTURAL, OUTIL D’IMPLICATION CITOYENNE

La mise en place du CAPLA et sa transformation plastique a été une geste fort qui a permis de démarrer notre mission en mobilisant les habitants de la place. Il est aussi objet, geste à la fois architectural mais également plastique afin de signifier une centralité active de la place.

Approprié par les habitants et les acteurs locaux, le CAPLA devient un point attractif et repositionne l’humain, la convivialité, ainsi que la rencontre au centre de la place jusqu’à présent relativement délaissé.

Date de réalisation : 2016

Lieu : Place des Fêtes, Paris (75)

Commanditaire : Ville de Paris

Associés : Ecouter pour Voir (atelier graphique Malte Martin),  Plausible Possible (médiation), Pascal Le Brun-Cordier

@faiteslaplace

  • Social Design 80% 80%
  • Participation 100% 100%
  • Co-construction 75% 75%

CO-CONSTRUIRE LES FUTURS USAGES

Notre présence a été marquée par une programmation d’action de co-conception et de co-construction autour de thématiques (définies par les restitutions des concertations précédentes, nos observations et les retours des acteurs locaux).

Les échanges autour des thématiques écoute (ambiance musicale), jeux, végétal et saveurs ont produit des prototypes urbains répondant aussi bien à des besoins paysagers qu’à la nécessité de structurer,  accompagner certains usages existants et de créer des moments de rencontre et de convivialité.

L’objectif est donc par la réalisation de dispositifs urbains d’accompagner les usages existants mais aussi de provoquer de nouvelles pratiques de la place.

UNE PLACE ÉVOLUTIVE ET SPONTANÉE

Ces six mois d’expériences à Place des Fêtes ont permis d’affiner les besoins et de restituer les besoins précisés par les réalités du terrain. Ainsi la place des fêtes doit à la fois répondre des besoins de manière durable et pérenne – comme l’attente autour d’une végétation plus visible, plus accessible et offrant une certaine fraîcheur pendant les périodes estivales – tout en permettant la spontanéité de rassemblement citoyen et associatif. L’expérience du CAPLA a confirmé la pertinence d’un outil architectural garantissant l’accueil de rassemblement, d’événement dans de bonne conditions et d’une micro-régie pouvant déployer divers mobiliers au cœur de la place pour accroître les « ambitions » de rassemblement, de rencontre et d’échanges que portes les associations et groupements d’habitants de la place des Fêtes.

MERCI
A tous les habitants, aux usagers de la Place des Fêtes qui ont participé au projet.
Aux associations et acteurs locaux qui ont apporté leur soutien.

Mères en Place
Jeunes en Place
Cafête
Feu Vert
Vergers Urbains
Emmaüs solidarité
Imagine ta place
Centre Sportif des Lilas
Théâtre de Verre
Fabrik coopérative
KickArt
Collège Guillaume Budé
Femmes Marche Exploratoire
Jardin enchanté
Amis de la place

Qu’est-ce-qu’on peut faire

Qu’est-ce-qu’on peut faire

TEST GRANDEUR NATURE

CREER DES SITUATIONS POUR QUESTIONNER LE SITE

QU’EST-CE-QU’ON PEUT FAIRE

Afin d’amorcer l’ouverture progressive au public de certains tronçons de la Petite Ceinture ferroviaire de Paris, le projet «Qu’est-ce qu’on peut faire», interroge les programmes et les usages de cette friche. Nous proposons une réponse différente à cette question chaque samedi. Entre atelier de co-conception d’espace public, workshop de co-construction avec les riverains, conférences et débats autour des questions de la nature en ville et organisation d’événements culturels et festifs, nous entendons questionner et valoriser le caractère de ce lieu, dans son échelle très locale mais aussi plus largement métropolitaine.
Nous avons fait le pari de questionner ces possibles de façon itérative. Chaque évènement est l’occasion de construire un prototype qui interroge le lieu.

 

Date de réalisation : Juillet – Décembre 2016

Lieu :  Petite Ceinture, 12ème, Paris (75)

Contexte : Recherche-action pour préfigurer l’ouverture de la Petite Ceinture au public

Commanditaire : Ville de Paris

Partenaires :
Mairie de Paris, Mairie du XIIe, DEVE, SNCF

Associés :
AP5 (urbaniste), MaDe (paysagiste), What Time is it (anthropologue)

 

gif-yak-blog

  • Réemploi 30% 30%
  • Participation 100% 100%
  • Résilience 80% 80%

LA PETITE CEINTURE POURRAIT ETRE

Des parcours multiples
Le territoire linéaire de la Petite Ceinture est séquencé par des ambiances et des situations urbaines variées. Cela impacte le potentiel
d’accueil de chaque tronçon.

Certaines portions sont vulnérables (verger, roseraie), d’autres très exposées aux riverains (proximité de hôpital Armand-Trousseau, villa du Bel Air), d’autres encore sont si stratégiques au regard leur situation urbaine que leur capacité d’accueil pourrait être maximisée (connexions avenue Daumesnil, Square Charles Peguy, cours de Vincennes). Plutôt que de cloisonner ces espaces, voire d’en interdire l’accès, nous pourrions transcrire la capacité d’accueil propre à chaque tronçon en variant son degré d’aménagement.
L’équipe «qu’est ce qu’on peut faire»

Un plateau polyvalent
La plateforme mobile que nous avons réalisée réinvente le potentiel en terme de mobilité de cet ancien espace ferroviaire. Déplacer des
personnes, de la matière, des outils, installer des activités artistiques, ludiques ou sportives, sont autant de pratiques que nous avons testées au cours de l’étude. De part sa forme, elle permet de desservir les quais des anciennes gares sur toute la Petite Ceinture.
Les quais sont des espaces où les personnes se rassemblent et s’installent naturellement. Depuis longtemps, le dénivelé du quai constitue une assise, et les surlargeurs des terrasses pour la détente.
La plateforme mobile et les anciens quais forment donc un système qui autorise, avec des aménagements minimums, la poursuite des activités et les initiatives sur ce territoire.

Un lieu de ressources
L’aspect « naturel » que l’on confère aujourd’hui à la Petite Ceinture s’est petit à petit substitué à son rôle d’infrastructure. On retrouve un sol de ballast infertile, très drainant, pauvre en humus. Ce constat est particulièrement flagrant sur le tronçon de la villa Bel-Air. Plutôt que de sanctuariser cet espace dont la nature sauvage est bien plus fantasmée que réelle, nous pourrions le transformer en lieu de ressources au service du développement de la nature en ville. Il s’agit de mettre en relation la Petite Ceinture avec son territoire par des transferts réciproques de ressources (plantes, graines, matières végétales, substrat) et de permettre le recyclage des matières sur place : stockage et transformation, fabrication de terre, compost habitants.

L’objectif est ainsi de créer une ressourcerie vivante avec un service de gestion associé à l’entretien des espaces verts.

MERCI
A tous les habitants, aux futurs usagers et aux explorateurs, de la Petite Ceinture qui ont participé au projet.
Aux associations et acteurs locaux qui ont apporté leur soutien.

Interface formation
Conseil Local du Handicap
ESEL
Gar’Eden
Graine de partage
Centre d’animation Maurice Ravel
Le Claje
BPM
Villa Belle Belle Belle
My Street Art Paris
Lud’o’douze

Sauvegarde de la Petite Ceinture
Circul’livre
Art en Balade