Shelter

Shelter

DYNAMITERIE

CAMPING EN MILIEU HOSTILE

 LIFESTYLE

Shelter associe la valorisation d’une certaine qualité de vie intérieure des lieux d’habitats, et l’esprit «lifestyle» expérimental de ces cellules d’habitats temporaires.

La notion de confort est donc au centre de la réflexion du projet : vivre dans un espace minimum le temps d’un week-end en relation directe avec son environnement proche tout en cherchant de nouvelles formes d’agencement, de nouvelles identités hybrides et singulières.

RÉEMPLOI / CIRCUIT COURT

YA+K, dans les différents projets qu’il développe, promeut et favorise le réemploi de matériaux. Ce positionnement implique une première phase de travail prospectif qui est à la fois au service de l’économie du projet mais aussi de son intelligence dans tout le processus de construction des cabanes.

Date de conception : 2014

Lieu : Dynamiterie de Cugny

Contexte : Festival La Dynamiterie

 

  • Exploration 80% 80%
  • Réemploi 65% 65%

CABANE DE SAISON

Les cellules de vie pour un «Camping en milieu hostile» sont à penser comme des plateformes en kit posées sur des éléments topographiques existants (plot en béton, buttes de terre….).
Ces plateformes couvertes accueillent les îlots habitables, «cabanes».
Un système de toile amovible permet de s’ouvrir sur son environnement proche ; les cellules proposent alors un espace de vie de jour comme de nuit adaptable dans l’usage selon les saisons.

IMPRESSION DU DÉJÀ LÀ

Le site évoque une activité intense laissée à l’abandon, préservé jusqu’alors de toute occupation temporaire.
Pour l’implantation de cabanes, il s’agit de poser des cellules de vie de façon ponctuelle en réduisant au maximum l’impact sur le site. La cabane s’intègre dans un paysage encombré, pour apparaître comme un objet camouflé, donnant ainsi l’impression du déjà là.
Les trois sites identifiés peuvent quasiment accueillir dans l’état ces cellules d’habitation.

The Pirate Bays

The Pirate Bays

FACE A LA MAREE HUMAINE ON ATTEND LA PLAGE

THE PIRATE BAYS

CHILL OUT

«THE PIRATE BAYS» est une installation dédiée à la détente collective.

La scénographie est un ensemble de 5 îlots, pavillons en bois, qui occupent une large surface d’accueil, créant une ambiance de micro quartier. Les usagers peuvent circuler autour des pavillons, s’y installer, et profiter de l’ombre de la toile de jute, rappelant un esprit «paillote».

La surface d’accueil prend la forme d’un plan incliné sur lequel les gens peuvent venir se détendre, dominant l’espace central et le paysage de la foule.

POUR UNE INSTALLATION

Surface couverte : 50m²

Dimension plateforme : 20m²

Capacité d’accueil :  30 personnes

Date de réalisation : juin 2015 et juin 2016

Lieu : Vincennes (94), Le Bourget (93), Nanterre (92), Bagnolet (93)

Commanditaire : Surprize (agence d’événementiel)

  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 5% 5%
 PAVILLONS EN KIT

Conçus pour être réutilisables les Pirates Bays ont ainsi été redéployées  au Bourget pour l’édition 2016 du Weather festival accompagnées de quatre nouveaux pavillons. Structures en Rack, habillage en bois et en treillis soudés, elles accueillent le public et les orientent dans le festival. La plateforme en bois est aussi un espace de détente.

Dans le cadre de la fête de la ville de Bagnolet, l’installation «PIRATE BAYS» accueille aussi des activités ludiques. Les plateformes deviennent des espaces de jeux et de créations.

 

EVENEMENTS ASSOCIES

Juin 2015 : Weather Festival, Paris, Vincennes

Juillet 2015 : Fête de la ville, Bagnolet

Septembre 2015: Soukmachine, Nanterre

Juin 2016: Weather Festival, Paris, Le Bourget

Jardin Suspendu

Jardin Suspendu

RECLAIM, REUSE

JARDIN VICTOR SEGALEN

PLATEFORME DE MARAICHAGE

 

JARDIN PRODUCTIF

Dans le cadre d’un mouvement Parisien ouvrant la réflexion sur l’aménagement des interstices urbains – notamment des jardins en ville – l’aménagement du jardin Victor Segalen vise à créer les conditions d’appropriation de ce dernier et d’enrichir le programme avec les futurs usagers. Le caractère expérimental du projet, aboutit à un prototype de jardin urbain, préfigurant les possibles.

ESPACE PUBLIC ²

Le jardin constitue un processus inachevé à l’instar de la ville et du commun. Le jardinage, et le maraichage sont une activité « de terrain », ouvert au réel et aux situations. Ils sont un processus de travail permanent. La vision est globale mais l’action localisée. Le savoir allie connaissances théoriques, expérience et intuitions. Planter, élaguer, déplacer sont autant d’actions tactiques que tente le jardinier avec un horizon toujours idéal. Être sur le terrain, expérimenter, présager, dialoguer avec les plantes, les insectes, la terre, la météo… Autant d’éléments extérieurs avec lesquelles il s’agit de faire. Le jardin est un lieu d’expérimentation permanente, et ce à tous les niveaux.

ATELIER EN PLEIN-AIR

Mais il est également la métaphore d’un écosystème tant physique que social et culturel. Et, en tant qu’architectes, nous participons à « outiller » concrètement et en terme de savoir-faire la communauté qui le fait exister et dont il est l’expression. Sa construction a été pensée pour permettre l’appropriation, l’évolution. Nous concevons la structure spatiale et pratique sur laquelle va venir se déployer le processus d’appropriation.

JVS est un lieu tiers où vont s’expérimenter d’autres modes de gestions de l’espace « public » ou justement commun. Son plan masse et sa réalisation permettent une évolution qui permettront à terme de pleinement l’articuler au square adjacent. Il est un objet urbain manifeste et ouvert. La livraison un acte symbolique qui marque la fin mais aussi l’ouverture de potentiel. Les objets construits deviennent constitutifs du nouvel écosystème urbain amené à évoluer. L’architecte parti, c’est un nécessaire travail collectif engageant maitrise d’ouvrage, usagers et collectivité qui s’amorce…

PROGRAMME

Surface Total : 900 m²

Le wagon
Surface  plancher : 19 m²
Dimension intérieure :
Sanitaires : 4.5m²
Atelier : 10 m²
Stockage : 4.5m²
Dimension  extérieure : 10m x 2.3m  H max : 3.3m
Charpente métal, panneaux sandwich, habillage extérieur bois, intérieur bois, toiture zinc.

Cheminement
La déambulation à travers le jardin s’effectue par le passage existant, celui-ci étant rehaussé sur la totalité de la coursive. Un cheminement bois de 160m² au total, longe chaque installation comme une ballade le long du jardin. La terrasse centrale permet d’accueillir les moments collectif

Surface : 140m²

Les plus
Mobilier de jardin
Serre en pleine terre, récupération eau de pluie

 

 

 

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Date de réalisation :Septembre 2017

Lieu :9 rue Victor Segalen, Paris (75020 )

Commanditaire : Paris Habitat

Contexte : Aménager les toitures Végétalisé, développer la permaculture en ville.

Programme: Terrasse 140m², atelier 10m², serre en pleine terre, sanitaires, stockage, récupération d’eau.

Missions:
– Analyse des besoins
– Définition du programme APS
– Suivie déconstruction caserne de Reuilly, (Paris)
– Définition du protocole de récupération des matériaux
– Coordination techniques
– Suivi de chantier et documentation
– Edition, supports graphiques, communication

Partenaires : Association Multi’colors, APIJ BAT.

Design graphique : Nicolas Bascop

 

 

  • Réemploi 70% 70%
  • Collaborations 80% 80%

@Crédit photo : Christophe Apatie

FAIRE PROJET A L’HEURE DES ECOSYSTEMES

PENSER ET CONSTRUIRE AVEC…

CONTEXTE

Le projet se définit du point de vue d’un territoire concret, culturel mais également conceptuel dans le sens ou il se construit dans une écologie spécifique. Le dessin et le chantier s’engagent dans, avec et pour un contexte local en appréhendant ses dimensions environnementales, économiques, sociales mais également culturelles et par extension citoyennes. L’acte de construire est un acte fort qu’il s’agit de penser en préservant et en ménageant le territoire d’intervention mais également comme l’opportunité de révéler et activer des dynamiques d’ordre multiple.

ACTEURS

Construire est l’occasion de faire communauté, de transmettre, d’impliquer… Tant dans le temps de sa conception que dans celui de sa production. Le projet est l’occasion de stimuler une créativité et une intelligence collective. Il constitue le ferment d’existence d’une nouvelle communauté (d’usagers d’acteurs…).

L’architecte a pour responsabilité de penser les conditions d’existence de son projet. La responsabilité ne porte pas simplement sur une décennale mais est traversée d’enjeux éthiques. Le projet participe de cet écosystème global mais interpelle une nécessaire prise de position et choix d’« entrées » : enjeux technologiques, problématiques environnementales, enjeux sociaux et politiques… Pour notre part, le projet a d’abord pour vocation à participer à un mieux vivre ensemble et à faire monde commun, problématiques avant tout culturelles et sociales mais engageant en profondeur les questions techniques et théoriques.

Construire est l’occasion d’apprendre et de transmettre, d’échanger. En ce sens, le temps du chantier constitue un moment clés dans lequel engagé des dynamiques de formation mais également des dynamiques d’expérimentation concrète pour des entreprises et des maitrises d’ouvrages en recherche de nouvelle manière de faire.

REEMPLOI

Construire est aussi le moment de questionner nos discours et nos savoir-faire, d’éprouver une pratique d’architecte. Par exemple, que signifie construire en réemploi ? La question ne porte pas tant pour nous sur qu’est-ce qui se démonte et se remonte, sur ce qui se valorise que sur qu’est-ce que signifie construire avec cette matière première constitutive de nos environnements urbains. À l’instar des architectes qui explorer la véracité des matériaux et composant. Faire en réemploi est une manière pour nous de réengager très concrètement notre pratique et nos savoir-faire d’architecte. Dans une période où l’architecture est soumise au catalogue et à la norme, il s’agit pour nous de réengager une tradition de l’intelligence et de l’expérimentation constructive. Dans l’exemple de JVS, faire en réemploi sous forme de chantier-école constitue un exercice manifeste d’architecture dont l’expression construite constitue le résultat une manière singulière de faire projet.

Le réemploi constitue une forme d’éthique mais incite également une recherche plastique. Elle appelle également un processus de conception singulier qui affirme l’itération, l’expérimentation comme constitutive de la pratique. Nous ne sommes pas dans une pensée du catalogue où l’architecte assemble les produits finis et normés, « innovants » et durables.

Il n’est pas question ici d’innovation mais d’intelligence, intelligence dans la conception et dans le dialogue avec les autres acteurs (BET, maitrise d’ouvrage…). Chaque projet réaffirme sa singularité, chaque construction est résolument unique. À l’enjeu éthique s’associe la réaffirmation d’un métier et de son exigence.

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@Crédit photo : Christophe Apatie

Plage Arrière

Plage Arrière

S’APPROPRIER LES ESPACES VACANTS

LA PLAGE ARRIÈRE

LE JARDIN PRODUCTEUR DE SOCIABILITÉ

La Plage Arrière est à la fois un jardin partagé, un lieu de convivialité, de festivité ainsi qu’un relai AMAP. Entretenu par une association, le jardin manque néanmoins d’aménagements pour accueillir dans de bonnes conditions les différentes activités liées à l’écologie urbaine et de loisirs.

L’une des installations vétustes a disparu lors d’un incendie involontaire. L’association le Jardin du Plateau souhaitait donc disposer d’aménagements adaptés à sa volonté de proposer des activités diversifiées pour capter un plus nombre d’habitants.

 YA+K a donc accompagné l’association de la définition du projet, des besoins, de la clarification du programme, à la construction des structures et à la réalisation des aménagements.

Date de réalisation : 2015

Lieu : Bagnolet (93)

Commanditaire : Association Jardin du Plateau

  • Réemploi 70% 70%
  • Participation 30% 30%

La Plage Arrière s’est implantée sur une friche urbaine, une parcelle en lanière, un lieu situé entre le jardin, le végétal, l’urbain, le minéral. Les choix matériaux font donc écho à l’environnement du projet : un squelette architectural métallique (minéral) habillé de bois (issu du végétal).

Les dispositifs de jardinage sont en partie réalisés avec des matériaux issus du réemploi (notamment les volets). Ces micro-architectures deviennent ainsi la démonstration des valeurs que l’association locale souhaite promouvoir.

Déclinées en trois modules, les constructions se déploient et se referment en fonction des activités de l’association.

Le premier module se greffe à une ancienne construction du jardin pour accueillir une cuisine en plein air, une bibliothèque et une terrasse pouvant faire office de scène pour de petites représentations. Le second module profite lui d’un bar abrité des intempéries pour l’AMAP, d’un espace de stockage et d’un récupérateur d’eau. Le dernier module accueillant pour sa part des toilettes sèches et le nouveau poulailler-clapier.