The Pirate Bays

The Pirate Bays

FACE A LA MAREE HUMAINE ON ATTEND LA PLAGE

THE PIRATE BAYS

CHILL OUT

«THE PIRATE BAYS» est une installation dédiée à la détente collective.

La scénographie est un ensemble de 5 îlots, pavillons en bois, qui occupent une large surface d’accueil, créant une ambiance de micro quartier. Les usagers peuvent circuler autour des pavillons, s’y installer, et profiter de l’ombre de la toile de jute, rappelant un esprit «paillote».

La surface d’accueil prend la forme d’un plan incliné sur lequel les gens peuvent venir se détendre, dominant l’espace central et le paysage de la foule.

POUR UNE INSTALLATION

Surface couverte : 50m²

Dimension plateforme : 20m²

Capacité d’accueil :  30 personnes

Date de réalisation : juin 2015 et juin 2016

Lieu : Vincennes (94), Le Bourget (93), Nanterre (92), Bagnolet (93)

Commanditaire : Surprize (agence d’événementiel)

  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 5% 5%
 PAVILLONS EN KIT

Conçus pour être réutilisables les Pirates Bays ont ainsi été redéployées  au Bourget pour l’édition 2016 du Weather festival accompagnées de quatre nouveaux pavillons. Structures en Rack, habillage en bois et en treillis soudés, elles accueillent le public et les orientent dans le festival. La plateforme en bois est aussi un espace de détente.

Dans le cadre de la fête de la ville de Bagnolet, l’installation «PIRATE BAYS» accueille aussi des activités ludiques. Les plateformes deviennent des espaces de jeux et de créations.

 

EVENEMENTS ASSOCIES

Juin 2015 : Weather Festival, Paris, Vincennes

Juillet 2015 : Fête de la ville, Bagnolet

Septembre 2015: Soukmachine, Nanterre

Juin 2016: Weather Festival, Paris, Le Bourget

Shabby Shabby

Shabby Shabby

CONTRE-ESPACE SPONTANÉ

DEEP SLEEP TOURNAMENT & FAST SLEEP RESTAURANT

SWEET SLEEPING PLACE

« Pourquoi les chambres d’hôtel où on a plaisir à s’endormir ou à se réveiller sont si rares ? Est-ce compliqué de concevoir une chambre où il fait bon passer la nuit ? Le festival «Theater der Welt 2014», Raumlaborberlin et ARTE Creative ont invité bricoleurs de génie, étudiants en architecture et professionnels à venir réaliser la chambre d’hôtel idéale à Mannheim du 15 au 24 mai 2014. 20 cocons ont été construits en grande partie à partir de matériaux recyclés… »

Malgré son château et ses rues piétonnes, la Ville de Mannheim connait aussi des quartiers désertés à la périphérie de la ville (la base militaire américaine est désaffectée depuis 2012).

Pour redynamiser et changer l’image de la ville, vingt deux équipes venues de toute l’Europe se sont rassemblées autour du workshop hôtel Shabbyshabby. Pendant six jours les équipes ont conceptualisé et réalisé des chambres d’hôtel idéales dans des lieux improbables (Burger King, etc.).

Constructions expérimentales, les projets doivent néanmoins faire preuve d’une architecture innovante tout en ayant recours à des matériaux de récupération. YA+K a ainsi proposé une chambre d’hôtel dans une salle de sport, Deep Sleep Tournament, et le Fast Sleep Restaurant dans un Burger King abandonné.

La première chambre est aménagée au R+1 dont l’originalité est surtout marquée par la présence d’une girafe momifiée. La seconde est suspendue au plafond pour donner l’impression à l’usager « d’être sur un nuage » et est accessible grâce à un escalier.

Date de réalisation : 2012

Lieu : Mannheim, Allemagne

Commanditaire : Raumlaborberlin et ARTE Creative

Partenaires : Ville de Mannheim

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  • Réemploi 90% 90%
  • Participation 0% 0%

Purpose

Purpose

DESIGN RELATIONNEL

PLAY & FUN : ENJOY THE PUBLIC SPACE

 URBAN CHILLING

Pause urbaine : Perturber les rythmes et les flux.
La benne constitue une forme d’objet signal de par son échelle, et de par le décalage esthétique que sa présence génère. Sa matérialité, sa valeur de signal, sa forme insolite, interpelle ainsi la curiosité du public. Sa présence sculpturale décalée, associée à son détournement, permet à l’objet d’affirmer son potentiel à jouer des rythmes urbains alentour, ainsi que  sa capacité à faire accroche dans l’espace citadin.

Prix du Public, Lille design 2014, La Pause Urbaine.

 

Date  de réalisation : novembre 2013

Lieu : Lille (59)

Contexte : Prototype de mobilier urbain réalisé dans le cadre de la résidence Lille Design

Prix :
Lauréat de l’appel à Projet, Prix du Public

 

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  • Réemploi 100% 100%
  • Participation 5% 5%

La benne comme métaphore et stratégie pragmatique.

Trace échouée d’une ville en mutation permanente, la benne se recycle et renvoie à ces mouvements. Ses usages perturbent
et questionnent les rythmes urbains du quotidien, sa forme et son esthétique ceux de la ville et de sa transformation.

L’objet ne propose aucune fonction précise mais appelle à la pause, à la parenthèse. On entre dans l’objet dont la coque et la force matérielle esthétique résiste aux rythmes alentours. La surface intérieure continue, offre alors un plan abstrait ouvert à de multiples usages. La benne détournée devient trace d’une situation passée et appelle à un « devenir ». Utilisée dans la production de la ville, inscrite dans des mouvements logistiques, la benne est symbole de cet « invisible » qui fait la ville. Il s’agit là d’un hommage métaphorique à cet outil de la logistique urbaine généralement porteur d’un imaginaire « négatif » Détourné en fin de vie, l’objet purement fonctionnel acquière la dimension poétique de nouveaux usages partagés.

Dzo Projet

Dzo Projet

PUBLIC (PLUG-IN) SPACE

DZO PROJECT

GRID CONSTRUCTION

Le DZO project conçu et réalisé au cours des 3 jours du 72HUA (http://www.72hoururbanaction.com/) est composé d’une collection de prototypes de mobiliers urbains répondant aux besoins d’un espace public peu aménagé.

Le second axe de réflexion porte sur l’aménagement des limites entre espace privé et espace public, concrétisé par l’aménagement de mobilier travaillant cette limite.

Date de réalisation : 2011

Lieu : Bat Yam, Tel Aviv, Israel

Commanditaire : 72 Hours Urban Action

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  • Réemploi 50% 50%
  • Participation 0% 0%

LA GRID

Le matériau de base utilisé est le treillis soudé. Matériau de gros œuvre, il est devenu pour ces prototypes une structure filaire légère offrant une porosité entre les éléments et valorisant ainsi les pratiques offertes par les différentes déclinaisons de mobiliers proposées.

L’esthétique développée propose d’explorer le potentiel poétique des matériaux bruts. Cette recherche fait écho à la recherche-action Plateau d’Eté qui questionne le potentiel plastique du chantier.

La trame de la GRID participe en outre à définir un module de base permettant d’explorer ensuite des processus de réalisation systématisés et des échelles multiples.

Jardin Suspendu

Jardin Suspendu

RECLAIM, REUSE

JARDIN VICTOR SEGALEN

PLATEFORME DE MARAICHAGE

 

JARDIN PRODUCTIF

Dans le cadre d’un mouvement Parisien ouvrant la réflexion sur l’aménagement des interstices urbains – notamment des jardins en ville – l’aménagement du jardin Victor Segalen vise à créer les conditions d’appropriation de ce dernier et d’enrichir le programme avec les futurs usagers. Le caractère expérimental du projet, aboutit à un prototype de jardin urbain, préfigurant les possibles.

ESPACE PUBLIC ²

Le jardin constitue un processus inachevé à l’instar de la ville et du commun. Le jardinage, et le maraichage sont une activité « de terrain », ouvert au réel et aux situations. Ils sont un processus de travail permanent. La vision est globale mais l’action localisée. Le savoir allie connaissances théoriques, expérience et intuitions. Planter, élaguer, déplacer sont autant d’actions tactiques que tente le jardinier avec un horizon toujours idéal. Être sur le terrain, expérimenter, présager, dialoguer avec les plantes, les insectes, la terre, la météo… Autant d’éléments extérieurs avec lesquelles il s’agit de faire. Le jardin est un lieu d’expérimentation permanente, et ce à tous les niveaux.

ATELIER EN PLEIN-AIR

Mais il est également la métaphore d’un écosystème tant physique que social et culturel. Et, en tant qu’architectes, nous participons à « outiller » concrètement et en terme de savoir-faire la communauté qui le fait exister et dont il est l’expression. Sa construction a été pensée pour permettre l’appropriation, l’évolution. Nous concevons la structure spatiale et pratique sur laquelle va venir se déployer le processus d’appropriation.

JVS est un lieu tiers où vont s’expérimenter d’autres modes de gestions de l’espace « public » ou justement commun. Son plan masse et sa réalisation permettent une évolution qui permettront à terme de pleinement l’articuler au square adjacent. Il est un objet urbain manifeste et ouvert. La livraison un acte symbolique qui marque la fin mais aussi l’ouverture de potentiel. Les objets construits deviennent constitutifs du nouvel écosystème urbain amené à évoluer. L’architecte parti, c’est un nécessaire travail collectif engageant maitrise d’ouvrage, usagers et collectivité qui s’amorce…

PROGRAMME

Surface Total : 900 m²

Le wagon
Surface  plancher : 19 m²
Dimension intérieure :
Sanitaires : 4.5m²
Atelier : 10 m²
Stockage : 4.5m²
Dimension  extérieure : 10m x 2.3m  H max : 3.3m
Charpente métal, panneaux sandwich, habillage extérieur bois, intérieur bois, toiture zinc.

Cheminement
La déambulation à travers le jardin s’effectue par le passage existant, celui-ci étant rehaussé sur la totalité de la coursive. Un cheminement bois de 160m² au total, longe chaque installation comme une ballade le long du jardin. La terrasse centrale permet d’accueillir les moments collectif

Surface : 140m²

Les plus
Mobilier de jardin
Serre en pleine terre, récupération eau de pluie

 

 

 

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Date de réalisation :Septembre 2017

Lieu :9 rue Victor Segalen, Paris (75020 )

Commanditaire : Paris Habitat

Contexte : Aménager les toitures Végétalisé, développer la permaculture en ville.

Programme: Terrasse 140m², atelier 10m², serre en pleine terre, sanitaires, stockage, récupération d’eau.

Missions:
– Analyse des besoins
– Définition du programme APS
– Suivie déconstruction caserne de Reuilly, (Paris)
– Définition du protocole de récupération des matériaux
– Coordination techniques
– Suivi de chantier et documentation
– Edition, supports graphiques, communication

Partenaires : Association Multi’colors, APIJ BAT.

Design graphique : Nicolas Bascop

 

 

  • Réemploi 70% 70%
  • Collaborations 80% 80%

@Crédit photo : Christophe Apatie

FAIRE PROJET A L’HEURE DES ECOSYSTEMES

PENSER ET CONSTRUIRE AVEC…

CONTEXTE

Le projet se définit du point de vue d’un territoire concret, culturel mais également conceptuel dans le sens ou il se construit dans une écologie spécifique. Le dessin et le chantier s’engagent dans, avec et pour un contexte local en appréhendant ses dimensions environnementales, économiques, sociales mais également culturelles et par extension citoyennes. L’acte de construire est un acte fort qu’il s’agit de penser en préservant et en ménageant le territoire d’intervention mais également comme l’opportunité de révéler et activer des dynamiques d’ordre multiple.

ACTEURS

Construire est l’occasion de faire communauté, de transmettre, d’impliquer… Tant dans le temps de sa conception que dans celui de sa production. Le projet est l’occasion de stimuler une créativité et une intelligence collective. Il constitue le ferment d’existence d’une nouvelle communauté (d’usagers d’acteurs…).

L’architecte a pour responsabilité de penser les conditions d’existence de son projet. La responsabilité ne porte pas simplement sur une décennale mais est traversée d’enjeux éthiques. Le projet participe de cet écosystème global mais interpelle une nécessaire prise de position et choix d’« entrées » : enjeux technologiques, problématiques environnementales, enjeux sociaux et politiques… Pour notre part, le projet a d’abord pour vocation à participer à un mieux vivre ensemble et à faire monde commun, problématiques avant tout culturelles et sociales mais engageant en profondeur les questions techniques et théoriques.

Construire est l’occasion d’apprendre et de transmettre, d’échanger. En ce sens, le temps du chantier constitue un moment clés dans lequel engagé des dynamiques de formation mais également des dynamiques d’expérimentation concrète pour des entreprises et des maitrises d’ouvrages en recherche de nouvelle manière de faire.

REEMPLOI

Construire est aussi le moment de questionner nos discours et nos savoir-faire, d’éprouver une pratique d’architecte. Par exemple, que signifie construire en réemploi ? La question ne porte pas tant pour nous sur qu’est-ce qui se démonte et se remonte, sur ce qui se valorise que sur qu’est-ce que signifie construire avec cette matière première constitutive de nos environnements urbains. À l’instar des architectes qui explorer la véracité des matériaux et composant. Faire en réemploi est une manière pour nous de réengager très concrètement notre pratique et nos savoir-faire d’architecte. Dans une période où l’architecture est soumise au catalogue et à la norme, il s’agit pour nous de réengager une tradition de l’intelligence et de l’expérimentation constructive. Dans l’exemple de JVS, faire en réemploi sous forme de chantier-école constitue un exercice manifeste d’architecture dont l’expression construite constitue le résultat une manière singulière de faire projet.

Le réemploi constitue une forme d’éthique mais incite également une recherche plastique. Elle appelle également un processus de conception singulier qui affirme l’itération, l’expérimentation comme constitutive de la pratique. Nous ne sommes pas dans une pensée du catalogue où l’architecte assemble les produits finis et normés, « innovants » et durables.

Il n’est pas question ici d’innovation mais d’intelligence, intelligence dans la conception et dans le dialogue avec les autres acteurs (BET, maitrise d’ouvrage…). Chaque projet réaffirme sa singularité, chaque construction est résolument unique. À l’enjeu éthique s’associe la réaffirmation d’un métier et de son exigence.

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@Crédit photo : Christophe Apatie