Plan Large

Plan Large

PLAN LARGE

Transversalité du projet

L’engagement du groupement se retrouve autour de la pratique transversale du projet. Monter une équipe pluridisciplinaire, entamer une méthodologie de travail transver­sale pour engager des projets expérimentaux, voila la démarche du groupement.

Ancrage local

Faire un projet pour la métropole du Grand Paris, c’est avant tout s’installer dans un territoire. Celui de Plan large est riche, complexe, singulier et ouvert à une mutation qui s’annonce. La réussite du projet tient à la capacité de l’édifice et de son programme à interagir avec le territoire. Dans cette perspective, le rôle de YA+K, son expérience à Bagnolet depuis 2014 et leur implication dans les projets avec les jeunes de la ville sont une force considérable. Le Projet Plan Large activera une économie circulaire et engagera un dialogue avec les différentes populations. Il proposera aux Bagnoletais ainsi qu’aux usagers journaliers, un lieu de vie en entrée de vil le.

Pour une architecture low tech

L’usage et l’intelligence de la construction sont les objectifs prioritaires. Il émerge au­jourd’hui une nouvelle vision de l’architecture, la sobriété est un engagement, les techniques et la créativité des jeunes produisent des constructions moins opu­ lentes et plus intelligentes, moins luxueuses mais plus utiles. L’équipe s’engage à pro­poser une architecture usuelle, pratique. Parce que selon nous, l’innovation est sy­nonyme d’une simplification des édifices. Pourquoi? Parce que la simplicité que nous concevons aujourd’hui permettra une re­conversion facile du bâtiment demain. L’in­telligence de la construction passe par une rationalisation de la conception jusqu’au chantier et de la gestion future du bâtiment. Comme l’énonçait l’architecte allemand Mies Van Der Rohe, « Moins, c’est plus ». Engageons une innovation, simple, acces­sible, flexible et résiliente !

Anticiper les nouveaux usages

Plan Large, c’est l’occasion de proposer des solutions abordables et ambitieuses. Il sera un Tiers-lieu inédit, accessible et efficace cohabiteront les acteurs de la filière ci­néma et les habitants-es. Une économie circulaire engagée par le restaurant et une politique de réemploi poussée à toutes les échelles du projet. Depuis la construction du bâtiment avec la récupération de la structure existante, jusqu’à l’usage, avec la récupération des buffets de fin de tournage ou les brocantes de matériel de cinéma. Les démarches de réemploi permettront de faire vivre le bâtiment et d’apporter une réponse concrète aux besoins contemporains.

Inventons la Métropole du Grand Paris, 2019

Commanditaire : Groupe Giboire

Lieu : Bagnolet, 93170

Associés : Archi5

 

L’épicerie

L’épicerie

MICRO-EQUIPEMENT

EPICERIE SOLIDAIRE

INVESTIR LES TERRITOIRES EN CHANTIER

Depuis 2006, la Ville de Bagnolet s’est engagée dans un Projet de Rénovation Urbaine (PRU) visant à améliorer le cadre de vie et l’image du quartier des Malassis.
Concrètement, pour amorcer cette transformation urbaine, des immeubles de logements ont été démolis, les commerces ont été progressivement fermés, les uns après les autres, notamment la boulangerie début 2016, et «aujourd’hui» (décembre 2016) la dernière épicerie.
Plusieurs habitants ont alors témoigné leur inquiétude concernant la fermeture du dernier commerce de proximité du quartier. Ils ont alerté les élus et associations locales sur les conséquences, sociales d’une part pour les personnes âgés qui ont une mobilité réduite, et d’une augmentation du sentiment d’insécurité d’autre part.
Il est donc primordial pour la Ville de Bagnolet de maintenir des services de proximité dans ce quartier en transformation.

 

Date  d’ouverture : 2018

Lieu : Quartier des Malassis, Bagnolet (93)

Contexte : quartier en rénovation urbaine

Missions :
– Analyse des besoins
– Conception et réalisation d’un commerce de proximité éphémère

Commanditaire : Ville de Bagnolet

Associés : CAPSA

 

 

  • Réemploi 80% 80%
  • Participation 100% 100%

 

L’épicerie solidaire sera un commerce de proximité temporaire avec un espace épicerie «classique» et un espace de restauration rapide. Ce second espace sera occasionnellement mis à disposition des associations de quartier pour proposer des activités et participer à l’animation du quartier.
Concrètement, YA+K, en partenariat avec la Ville de Bagnolet et le futur gérant, se charge de la définition du programme, la conception du projet, l’accompagnement de la réalisation du projet, la réalisation de la couverture et l’encadrement d’ateliers de co-construction.

ARTICLES & PODCAST

Shelter

Shelter

DYNAMITERIE

CAMPING EN MILIEU HOSTILE

 LIFESTYLE

Shelter associe la valorisation d’une certaine qualité de vie intérieure des lieux d’habitats, et l’esprit «lifestyle» expérimental de ces cellules d’habitats temporaires.

La notion de confort est donc au centre de la réflexion du projet : vivre dans un espace minimum le temps d’un week-end en relation directe avec son environnement proche tout en cherchant de nouvelles formes d’agencement, de nouvelles identités hybrides et singulières.

RÉEMPLOI / CIRCUIT COURT

YA+K, dans les différents projets qu’il développe, promeut et favorise le réemploi de matériaux. Ce positionnement implique une première phase de travail prospectif qui est à la fois au service de l’économie du projet mais aussi de son intelligence dans tout le processus de construction des cabanes.

Date de conception : 2014

Lieu : Dynamiterie de Cugny

Contexte : Festival La Dynamiterie

 

  • Exploration 80% 80%
  • Réemploi 65% 65%

CABANE DE SAISON

Les cellules de vie pour un «Camping en milieu hostile» sont à penser comme des plateformes en kit posées sur des éléments topographiques existants (plot en béton, buttes de terre….).
Ces plateformes couvertes accueillent les îlots habitables, «cabanes».
Un système de toile amovible permet de s’ouvrir sur son environnement proche ; les cellules proposent alors un espace de vie de jour comme de nuit adaptable dans l’usage selon les saisons.

IMPRESSION DU DÉJÀ LÀ

Le site évoque une activité intense laissée à l’abandon, préservé jusqu’alors de toute occupation temporaire.
Pour l’implantation de cabanes, il s’agit de poser des cellules de vie de façon ponctuelle en réduisant au maximum l’impact sur le site. La cabane s’intègre dans un paysage encombré, pour apparaître comme un objet camouflé, donnant ainsi l’impression du déjà là.
Les trois sites identifiés peuvent quasiment accueillir dans l’état ces cellules d’habitation.

Cyclow

Cyclow

UPCYCLING CITY #3

REHABILITATION D’UN ALGECO EN EQUIPEMENT LOCAL

Le centre de Quartier a sollicité YA+K pour aménager un Algeco abandonné. L’animation de l’Algeco serait alors assurée par un groupe d’adolescents organisés en «groupe d’autogestion».
YA+K a ainsi accompagné les adolescents à définir leurs besoins, à construire et à réaliser les aménagements nécessaires.
Aménagé par ses futurs utilisateurs, l’Algeco se transforme chaque mercredi après-midi en chantier participatif.
De la vente de café à la réparation de vélo, l’intérieur peut s’adapter aux différentes activités. La terrasse prolonge l’espace sur l’extérieur et l’extension arrière permet le stockage du matériel et des vélos.

Date  de réalisation : Avril- Septembre 2015

Lieu :  Bagnolet 93170

Contexte : aménagement d’un Algeco délaissé en micro-équipement

Commanditaire : Ville de Bagnolet

Partenaires: Centre de Quartier Guy Toffoletti

  • Réemploi 95% 95%
  • Participation 90% 90%
  • Formation 75% 75%
  • Animation 100% 100%

Réalisation collective

Missions :
– Définition du projet : clarification des besoins
– Faisabilité: adéquation des besoins avec les caractéristiques du lieu
– Conception d’un atelier de réparation de vélo
– Encadrement d’ateliers de construction et d’aménagement de l’Algeco à destination des adolescents
– Activation et accompagnement de l’équipe animatrice de ce lieu

Participants: 12 adolescents

Jardin Suspendu

Jardin Suspendu

RECLAIM, REUSE

JARDIN VICTOR SEGALEN

PLATEFORME DE MARAICHAGE

 

JARDIN PRODUCTIF

Dans le cadre d’un mouvement Parisien ouvrant la réflexion sur l’aménagement des interstices urbains – notamment des jardins en ville – l’aménagement du jardin Victor Segalen vise à créer les conditions d’appropriation de ce dernier et d’enrichir le programme avec les futurs usagers. Le caractère expérimental du projet, aboutit à un prototype de jardin urbain, préfigurant les possibles.

ESPACE PUBLIC ²

Le jardin constitue un processus inachevé à l’instar de la ville et du commun. Le jardinage, et le maraichage sont une activité « de terrain », ouvert au réel et aux situations. Ils sont un processus de travail permanent. La vision est globale mais l’action localisée. Le savoir allie connaissances théoriques, expérience et intuitions. Planter, élaguer, déplacer sont autant d’actions tactiques que tente le jardinier avec un horizon toujours idéal. Être sur le terrain, expérimenter, présager, dialoguer avec les plantes, les insectes, la terre, la météo… Autant d’éléments extérieurs avec lesquelles il s’agit de faire. Le jardin est un lieu d’expérimentation permanente, et ce à tous les niveaux.

ATELIER EN PLEIN-AIR

Mais il est également la métaphore d’un écosystème tant physique que social et culturel. Et, en tant qu’architectes, nous participons à « outiller » concrètement et en terme de savoir-faire la communauté qui le fait exister et dont il est l’expression. Sa construction a été pensée pour permettre l’appropriation, l’évolution. Nous concevons la structure spatiale et pratique sur laquelle va venir se déployer le processus d’appropriation.

JVS est un lieu tiers où vont s’expérimenter d’autres modes de gestions de l’espace « public » ou justement commun. Son plan masse et sa réalisation permettent une évolution qui permettront à terme de pleinement l’articuler au square adjacent. Il est un objet urbain manifeste et ouvert. La livraison un acte symbolique qui marque la fin mais aussi l’ouverture de potentiel. Les objets construits deviennent constitutifs du nouvel écosystème urbain amené à évoluer. L’architecte parti, c’est un nécessaire travail collectif engageant maitrise d’ouvrage, usagers et collectivité qui s’amorce…

PROGRAMME

Surface Total : 900 m²

Le wagon
Surface  plancher : 19 m²
Dimension intérieure :
Sanitaires : 4.5m²
Atelier : 10 m²
Stockage : 4.5m²
Dimension  extérieure : 10m x 2.3m  H max : 3.3m
Charpente métal, panneaux sandwich, habillage extérieur bois, intérieur bois, toiture zinc.

Cheminement
La déambulation à travers le jardin s’effectue par le passage existant, celui-ci étant rehaussé sur la totalité de la coursive. Un cheminement bois de 160m² au total, longe chaque installation comme une ballade le long du jardin. La terrasse centrale permet d’accueillir les moments collectif

Surface : 140m²

Les plus
Mobilier de jardin
Serre en pleine terre, récupération eau de pluie

 

 

 

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Date de réalisation :Septembre 2017

Lieu :9 rue Victor Segalen, Paris (75020 )

Commanditaire : Paris Habitat

Contexte : Aménager les toitures Végétalisé, développer la permaculture en ville.

Programme: Terrasse 140m², atelier 10m², serre en pleine terre, sanitaires, stockage, récupération d’eau.

Missions:
– Analyse des besoins
– Définition du programme APS
– Suivie déconstruction caserne de Reuilly, (Paris)
– Définition du protocole de récupération des matériaux
– Coordination techniques
– Suivi de chantier et documentation
– Edition, supports graphiques, communication

Partenaires : Association Multi’colors, APIJ BAT.

Design graphique : Nicolas Bascop

 

 

  • Réemploi 70% 70%
  • Collaborations 80% 80%

@Crédit photo : Christophe Apatie

FAIRE PROJET A L’HEURE DES ECOSYSTEMES

PENSER ET CONSTRUIRE AVEC…

CONTEXTE

Le projet se définit du point de vue d’un territoire concret, culturel mais également conceptuel dans le sens ou il se construit dans une écologie spécifique. Le dessin et le chantier s’engagent dans, avec et pour un contexte local en appréhendant ses dimensions environnementales, économiques, sociales mais également culturelles et par extension citoyennes. L’acte de construire est un acte fort qu’il s’agit de penser en préservant et en ménageant le territoire d’intervention mais également comme l’opportunité de révéler et activer des dynamiques d’ordre multiple.

ACTEURS

Construire est l’occasion de faire communauté, de transmettre, d’impliquer… Tant dans le temps de sa conception que dans celui de sa production. Le projet est l’occasion de stimuler une créativité et une intelligence collective. Il constitue le ferment d’existence d’une nouvelle communauté (d’usagers d’acteurs…).

L’architecte a pour responsabilité de penser les conditions d’existence de son projet. La responsabilité ne porte pas simplement sur une décennale mais est traversée d’enjeux éthiques. Le projet participe de cet écosystème global mais interpelle une nécessaire prise de position et choix d’« entrées » : enjeux technologiques, problématiques environnementales, enjeux sociaux et politiques… Pour notre part, le projet a d’abord pour vocation à participer à un mieux vivre ensemble et à faire monde commun, problématiques avant tout culturelles et sociales mais engageant en profondeur les questions techniques et théoriques.

Construire est l’occasion d’apprendre et de transmettre, d’échanger. En ce sens, le temps du chantier constitue un moment clés dans lequel engagé des dynamiques de formation mais également des dynamiques d’expérimentation concrète pour des entreprises et des maitrises d’ouvrages en recherche de nouvelle manière de faire.

REEMPLOI

Construire est aussi le moment de questionner nos discours et nos savoir-faire, d’éprouver une pratique d’architecte. Par exemple, que signifie construire en réemploi ? La question ne porte pas tant pour nous sur qu’est-ce qui se démonte et se remonte, sur ce qui se valorise que sur qu’est-ce que signifie construire avec cette matière première constitutive de nos environnements urbains. À l’instar des architectes qui explorer la véracité des matériaux et composant. Faire en réemploi est une manière pour nous de réengager très concrètement notre pratique et nos savoir-faire d’architecte. Dans une période où l’architecture est soumise au catalogue et à la norme, il s’agit pour nous de réengager une tradition de l’intelligence et de l’expérimentation constructive. Dans l’exemple de JVS, faire en réemploi sous forme de chantier-école constitue un exercice manifeste d’architecture dont l’expression construite constitue le résultat une manière singulière de faire projet.

Le réemploi constitue une forme d’éthique mais incite également une recherche plastique. Elle appelle également un processus de conception singulier qui affirme l’itération, l’expérimentation comme constitutive de la pratique. Nous ne sommes pas dans une pensée du catalogue où l’architecte assemble les produits finis et normés, « innovants » et durables.

Il n’est pas question ici d’innovation mais d’intelligence, intelligence dans la conception et dans le dialogue avec les autres acteurs (BET, maitrise d’ouvrage…). Chaque projet réaffirme sa singularité, chaque construction est résolument unique. À l’enjeu éthique s’associe la réaffirmation d’un métier et de son exigence.

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@Crédit photo : Christophe Apatie